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Message de vœux : La révision de la Constitution et de la loi électorale, deux défis majeurs de 2022 selon Sesanga !

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Jeudi, 30 décembre 2021-Le deputé national Delly Sesanga a tenu à s’adresser personnellement à la population congolaise à la Veille de la Saint-Sylvestre. Président national du parti politique Envol, l’homme qui a claqué la porte de l’union sacrée a parlé à coeur ouvert sur les réformes profondes de l’année 2022 du point de vue parlementaire. Deux défis majeurs pour l’année qui s’annonce. Il s’agit de la révision de la constitution mais aussi de la loi électorale.

Dans son message, Sesanga a déploré les conditions dans lesquelles vivent les congolais, malgré les promesses non tenues par les dirigeants.

« En cette fête de la nativité et de nouvel an 2022, je voudrais porter la voix de nos compatriotes les plus vulnérables, très souvent réduits au silence. Nos pensées pieuses à tous ceux qui nous ont quittés au cours de cette année 2021. Ils sont encore des millions des congolais dans la survie pris en étau par la misère et les atrocités de la guerre à l’Est. Les fonctionnaires, les militaires, les policiers, les magistrats, les enseignants et les professionnels de santé, dont la condition sociale tarde à s’améliorer, passeront encore une fin d’année difficile. Pour eux, comme pour notre jeunesse, toujours plus nombreuse et sans emploi, le processus démocratique n’a pas délivré les résultats de ses promesses », déclare-t-il.

Dans ce chaos de souffrance, dit-il, des promesses non-tenues, la tentation est grande de la division.

« Je m’inquiète de plus en plus de l’instrumentalisation depuis quelques temps des clivages ethniques, du tribalisme et des différences confessionnelles à des fins politiques. Ces pratiques mettent en mal l’unité nationale et l’intégrité de notre pays. Elles compromettent l’indépendance nationale. Elles mettent à l’épreuve la loyauté de nos concitoyens. Et enfin, elles font le lit de la balkanisation, en offrant en miettes notre héritage commun le plus précieux : le Congo.
Face à nos problèmes, le repli identitaire éthno-régionalo-clanique n’est pas une solution aux souffrances de notre peuple et ne constitue pas un discours politique. Ni valable, ni légitime. C’est même une plaie dans notre démocratie qui doit être extirpée. Le Congo est une idée avant d’être une réalité, construite autour de deux principes : le rassemblement et l’intégration de notre diversité », a-t-il déploré.

À lui de poursuivre « le Congo ne peut survivre ni prospérer sur ces divisions qui attisent d’une part la peur, la haine et le désespoir et d’autre part, précipitent inexorablement notre pays dans l’abîme de l’affaissement moral et matériel de la Nation. Il ne nous faut pas céder à ces antiennes de la division, dont on a souffert depuis l’indépendance. En dépit de la déception de beaucoup des congolais, la division appelle de la part des démocrates et des patriotes une réprobation totale ».

Par ailleurs, il promet, compte tenu de la souffrance qu’il péri, de travailler dure pour le bien être de la population et des réformes sérieuses pour empêcher tout dérapage des politiques mal intentionné.

« En 2022, je vous invite à garder la flamme de l’espoir et de la dignité nationale pour relever le Congo, notre pays en renouant avec ses vraies racines spirituelles : l’humanisme ; l’unité nationale ; la liberté de notre peuple ; et la quête d’un progrès réel et effectif de la condition de nos populations. Les souffrances de nos populations nous condamnent encore au travail pour les deux ans à venir notamment sur :
la remise à plat de la réforme de la sécurité (Armée, Police nationale et Services des renseignements), sans laquelle il ne saurait y avoir de paix durable ni à l’Est ni ailleurs dans le pays ;
l’amorce de la grande réforme fiscale et des finances publiques pour stimuler l’activité économique ; le nécessaire engagement des dirigeants pour la réduction effective du train de vie de l’État, en remettant davantage de l’égalité par une réallocation juste et équitable des ressources publiques aux secteurs productifs et sociaux prioritaires », a-t-il fait la promesse.

À en croire ses propos, 2022 est l’année des grandes réformes institutionnelles :  la révision de la Constitution, et la réforme électorale.

« Ces défis de changement et de transformation de notre société constituent un grand rendez-vous. Il exige le ralliement de tous les démocrates sur les points clés de la réforme afin de sauvegarder ce qui peut l’être encore du nouvel ordre politique constitutionnel issu de la Constitution de 2006 et d’engager le pays dans la voie d’un processus électoral libre, démocratique, transparent et inclusif en 2023, a-t-il conclut.

À cette occasion, il a présenté ses vœux les meilleurs à la population congolaise.

Kevin INANA & Albert YEMBA

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