Samedi, 28 mai 2022-C’est désormais officiel, le sénateur Dieudonné Mandza Andia vient d’être désigné par le congrès comme membre de la cour constitutionnelle pour le quota du Parlement. C’est à l’issue de la séance plénière du congrès tenue ce samedi 28 mai à Kinshasa. Faute de consensus, Christophe Mboso a été obligé d’initier un vote pour départager les deux candidats encore en course à savoir les sénateurs Dieudonné Mandza Andia et Louis Mbonga Engwanda.
Sur un total de 450 congressistes qui ont part au vote, 5 ont voté pour Mbonga, 345 ont voté pour Mandza, 5 congressistes se sont abstenus et deux bulletins nuls.
En conséquence, Dieudonné Mandza Andia a été désigné membre de la cour constitutionnelle par le congrès.
Bien avant le vote, le président du Congrès, Christophe Mboso expliquait l’urgence de la poursuite des travaux conformément au règlement intérieur.
« Avant cette séance plénière, votre Bureau a décidé de la poursuite du Congrès ce jour et ce, en vertu des dispositions de l’article 16 du Règlement intérieur du Congrès, afin de finaliser le traitement de la matière inscrite à l’ordre du jour. En effet, dit l’article 16 précité, « la clôture intervient dès que le Congrès a épuisé l’ordre du jour pour lequel il a été convoqué » », a-t-il expliqué.
Pour le président de la chambre basse basse du parlement, il en découle en effet que, faute de n’avoir pas épuisé l’ordre du jour par l’adoption d’une résolution portant désignation d’un juge de la Cour constitutionnelle, nous poursuivrons cette matière selon la procédure déterminée par notre Règlement intérieur.
« Notre Commission, dont je salue le travail remarquable, a eu à présenter son rapport mentionnant deux candidats en lice qui n’ont pas pu désister l’un en faveur de l’autre, en dépit de l’invitation leur adressée à ce sujet par l’Assemblée plénière de manière à transmettre au Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, un seul nom du juge désigné, à travers une résolution votée par l’Assemblée plénière du Congrès, comme l’exige l’article 6, alinéa 3 du Règlement intérieur du Congrès. Le faire autrement serait une entorse à celui-ci », a-t-il déclaré.
Pour clôturer cette adresse, je tiens aujourd’hui à vous assurer de mon profond attachement à l’Etat de droit, celui dans lequel tout le monde est soumis à la loi, et où tout ce qui ne répond pas à la loi relève de l’arbitraire. Je sais que nous continuerons à accomplir jusqu’au bout, dans la rigueur et le respect de l’autre, les missions pour lesquelles nous avons été élus par nos concitoyens.
Kevin INANA