Mercredi, 19 avril 2023-Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait trop où il va. Paul Kagame joue au Don Quichotte, sa folie de grandeur, de l’avis de l’autorité morale de la plate-forme politique Les Progressistes, Samy Badibanga Ntita, mènera à une chute irréversible.
« Je crois en la foi inébranlable, des Congolais dans l’unité de notre pays, et dans l’amour de notre patrie », soutient le 1 er ministre honoraire. Et de poursuivre, « pour ceux des éléments de notre cohésion nationale qui apparaissent rompus, Nous, Progressistes appelons les Congolais à travailler d’arrache-pied, et si nécessaire, ramer à contre courant, pour rassembler la société congolaise, autour des valeurs de la Nation ».
En son temps 1er ministre, Samy Badibanga sentait venir un danger sur le pan est de la RDC. Il faut « éradiquer le mal à la racine », confiait-il à la Chambre basse, » sur toute la partie qui va de l’Ituri au Tanganyika, en passant par le Nord et le Sud-Kivu, où des groupes armés nationaux et étrangers instrumentalisés de l’extérieur, tuent sans pitié nos compatriotes « .
Hélas, l’ancien chef de file du groupe parlementaire UDPS & Alliés quitte la Primature au bout de six mois sans avoir mis en place sa stratégie sécuritaire pour l’est du pays. Toutefois, selon le plan de trésorerie rendu public par le ministère des Finances, les crédits au bénéfice des forces de sécurité ont été considérablement revus à la hausse au cours du premier trimestre 2017.
Pour Samy Badibanga, la RDC a toujours prôné la politique de bon voisinage à travers des organisations régionales, CEPGL, CIRGL, EAC, CEEAC, etc., SADC. Mais cette politique, fait comprendre l’autorité morale des Progressistes, ne doit pas devenir un chien-lit.
Samy Badibanga se dit offusqué par le silence de l’Union africaine et du Conseil de sécurité de l’ONU face aux déclarations de Paul Kagame qui remet totalement en cause un principe sacro-saint et fondateur de ces organisations, à savoir l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation.
Et Samy de rappeler cet apophtegme de Dag Hammarskold, Secrétaire Général des Nations-Unies, et prix Nobel de la paix, qui disait : « l’ONU n’a pas été créée pour conduire l’humanité au paradis, mais pour la sauver de l’enfer». Il est inadmissible, déplore le sénateur Samy Badibanga, que le rapport des experts de l’ONU sur l’implication manifeste des troupes rwandaises dans la barbarie du M23 continue de moisir dans les tiroirs d’Antonio Guerres!
Il urge que la MONUSCO s’équipe, conformément au chapitre VII de la charte des Nations-unies, en moyens logistiques pour se prémunir de la politique va-t-en-guerre de Kigali.
Et M. Badibanga de renchérir, les propos inadmissibles du Président rwandais visant à falsifier l’histoire coloniale sur les frontières rwando-congolaises traduisent ouvertement sa volonté expansionniste qui ne passera jamais face à l’engagement et la détermination du peuple congolais à défendre son pays.
Aujourd’hui, il est clair que le Congo fait face à un défi existentiel comme État dans sa forme héritée de la colonisation.
Ainsi, les guerres nous imposées depuis 1996 à ce jour visent donc la balkanisation qui sous-tend l’assouvissement des intérêts mercantiles du dictateur rwandais et de ses parrains.
Le Congo à jamais Un et indivisible, dixit l’autorité morale des Progressistes, Samy Badibanga Ntita.