Mardi, 8 mars 2022-Mbanza-Ngungu, une cité située à 215 Km l’Est de Matadi, chef-lieu de la province du Kongo Central, connaît présentement une insécurité généralisée orchestrée par des bandits armés d’armes blanches communément appelés « kuluna ».
Pas plus longtemps que dans la nuit de samedi 5 à dimanche 6 mars 2022, ils étaient très nombreux à avoir bouclé le quartier « Révolution » où, nuitamment, ils ont créé un désordre indescriptible caractérisé notamment par le caillassage des résidences d’autrui, le pillage systématique des maisons et boutiques de la place, le vol des motos et le tabassage de certains habitants de cette cité sans défense.
Quelques uns d’entre-eux ont été appréhendés grâce à un important convoi policier venu de Matadi dépêché sur lieu en appui à quelques policiers prestant à Mbanza-Ngungu.
Ils méditent sur leur sort entre les quatre murs de la prison de Mbanza-Ngungu et ce, en attendant qu’ils ne soient jugés en public au cours d’une audience en matière de flagrante.
Comme si cela ne suffisait pas, le lundi 7 mars 2022, c’est plutôt le quartier Nsona-Nkulu qui était le cible de ces malfrats sans foi ni loi.
Ils n’ont pas pu réussir à y commettre leur forfait puisque surpris par les éléments de la police nationale congolaise venus de Matadi qui les ont pourchassé.
Et pour échapper à la furie de la population en colère, ils ont préféré prendre la direction de la brousse où ils ont trouvé refuge.
Pour Luc Makiadi, administrateur du territoire de Mbanza-Ngungu, la présence des policiers de Matadi à la cité portant le même nom a toujours été un salut pour la population.
Mais dès que ces derniers rentrent chez eux, c’est l’hécatombe et la misère pour cette même population qui, pour leur sécurité, lance un vibrant appel en direction du Commandant provincial de la police, le Commissaire Divisionnaire adjoint Placide Nyembo qui devrait renforcer davantage la police de cette cité au nombre insuffisant par d’autres à puiser çà et là à travers la province.
Selon de nombreux habitants de Mbanza-Ngungu, ces bandits qui sèment la panique et la désolation dans cette cité qui régorge pourtant deux importants camps militaires à savoir : Ebeya et Nsona-Nkulu, sont à recruter parmi les enfants des militaires.
Malheureusement, ils n’ont jamais été inquiétés par leurs parents que ces mêmes habitants ont toujours accusé des complices.
Dieudonné MUAKA DIMBI