Mardi, 14 septembre 2021-À Matadi, capitale de la province du Kongo Central, il ne se passe plus des semaines sans qu’un cas de criminalité ou encore de braquage des cambistes ne soit enregistré çà et là et ce, en dépit des efforts que ne cessent de fournir les autorités tant politiques que policières locales.
Ces bandits à main armée qui écument cette ville profitent très souvent de l’insuffisance des effectifs de la police dans les unités d’intervention rapide pour commettre leurs forfaits dans la quiétude la plus totale.
Car, il y a de ces commissariats et sous-
commissariats de la place qui disposent à peine de deux voire trois éléments pour la plupart démunis et mal lotis incapables de tenir le coup face aux «hors-la-loi » très souvent en grand nombre qui, sous l’emprise de la drogue et de l’alcool à forte dose, extorquent avec une violence inouïe des téléphones, sacs à main, bijoux, cabellos, argent…etc. auprès des paisibles citoyens sans défense.
La moindre résistance vaut à la victime des coups de machette ou des crosses d’armes.
Beaucoup de familles sont ainsi endeuillées par ces escouades de mécréants que la police, faute d’insuffisance des effectifs, ne parvient nullement à maitriser ; défiant ainsi les autorités établies.
Les endroits tels que les environs de la morgue de Kinkanda et de l’ISIPA ainsi que ceux des bretelles allant respectivement de l’Agence «Trans-Renove» à Safari chez les
sœurs religieuses ; du rond-point Mvuadu à Minkondo ; du rond-point Belvédère à celui de Nzanza en passant par Baobab ; de l’ex. Hôtel Le Central à Libongo pour ne citer que ceux-là, constituent leurs principaux milieux de prédilection.
Pour la société civile locale, seule la réduction des effectifs en surnombre au sein de la Police de Circulation Routière (PCR) et l’affectation de plusieurs d’entre eux dans les différentes unités d’intervention rapide établies dans les différents commissariats et sous-commissariats demeure la meilleure politique susceptible d’endiguer ce fléau qui prend de plus en plus des proportions inquiétantes non seulement à Matadi ; mais aussi dans d’autres grandes villes et agglomérations de cette province. A savoir : Boma, Muanda, Lukala, Mbanza-Ngungu, Kisantu, Kasangulu…etc.
Au Commissaire Divisionnaire Adjoint Placide Nyembo, Commandant provincial de la police, de mettre au plus vite en pratique cette politique jugée salutaire par tout le monde.
Dieudonné MUAKA DIMBI