Jeudi, 7 novembre 2024-L’accès aux soins médicaux appropriés devient un casse tête pour la population du territoire de Kwamouth dans la Province du Maï-Ndombe, victime des atrocités de la milice Mobondo. Selon la population de cette partie du territoire national Congolais, elle n’accède plus facilement aux soins de santé, suite au prix fixé par le Comité Directeur de l’Hopital Général de Référence de Kwamouth dont elle qualifie d’exagération.
Selon les habitants de ce coin, le Comité Directeur de cette structure sanitaire a doublé le prix de 7 000Fc à 15 000Fc qu’elle payait au paravent et la poche du sang revient à 40.000Fc sans tenir compte des réalités que traverse la population qui a connue pas mal des actes de violence et de barbarie des assaillants de la milice Mobondo.
Elle qualifie le doublement de cette tarification d’une dictature en lieu et place de chercher de travailler en étroite collaboration pour permettre aux déplacés de se faire soigné facilement.
Et si jamais le prix ne se rabaissait pas et ce, en harmonie avec les parties prenantes, cette dernière promet de faire entendre sa voix jusqu’à ce qu’elle soit remis dans ses droits, celui d’avoir accès facile aux soins de santé comme a décidé le Président de la République et Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo dans le cadre de la couverture santé universelle.
Elle ajoute aussi que 85% des cas d’interventions chirurgicales sont en tâtonnements car les consultations ne sont pas faites avec des matériels appropriés.
La population exige non seulement l’installation des matériels médicaux appropriés notamment l’échographie afin de détecter et déterminer certaines pathologies mais aussi l’opérationnalisation de la couveuse et d’une morgue pour permettre de garder les nouveaux nés prématurés et les corps des illustres disparus.
Blaise MABALA