13 mars 2021-Suite aux fausses informations diffusées par une radio émettant à Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï, annonçant une désertion des médecins de la Zone de santé rurale de Kamonia ainsi que l’abandon des malades, le médecin chef de zone de santé de ce coin a démenti cette fausse information.
Contacté vendredi 12 mars par Okapinews.net, le docteur Jean-Luc Bonduku, médecin chef de zone de santé de Kamonia a expliqué que la situation est très calme dans sa zone de santé, il n’y a pas eu des désertions, tous les médecins sous son contrôle sont bien présents et travaillent sans inquiétude.
« La situation est telle qu’ici à Kamonia, il y a des fausses informations qui sont passées dans les antennes d’une radio à Tshikapa où on a raconté que les médecins ont déserté pour rejoindre les humanitaires, ces gens là sont allés plus loin jusqu’à citer même mon nom pour dire qu’ils m’ont interrogé sur la situation, je vous dis qu’il n’y a eu personne qui est venu sur place pour vérifier si les informations étaient vraies. », a démenti ce médecin. Avant d’ajouter : « Tout ceci sont des faussetés, je tiens à préciser ici qu’il n’y a qu’un seul médecin directeur de l’hôpital général de Kamonia qui est en mission officielle, moi comme médecin chef de zone de santé, je suis également médecin traitant je m’occupe de tous les malades, il y a également le médecin de l’hôpital de Sumbula qui est venu couvrir la place du médecin qui est en mission officielle, de leur côté, tous mes collègues et collaborateurs sont dans leurs postes de service habituels. Je me demande si ces soit disant journalistes ont-ils trouvé ces informations à travers quelle source ? Ils doivent faire preuve du professionnalisme dans le traitement de leurs informations ».
Par ailleurs, Jean-Luc Bonduku promet de poursuivre en justice ce média qui veut ternir l’image de la zone de santé sous sa responsabilité, car ce genre d’informations diffusées par ce dernier, risqueraient de créer des confusions dans le mental des personnes qui fréquentent des hôpitaux de son ressort.
La rédaction