Mercredi, 6 octobre 2021-Comment renforcer le contrôle dans le secteur pharmaceutique et les capacités des pharmaciens pour garantir une prise en charge efficiente avec des médicaments certifiés afin d’assurer les soins de santé de qualité à la population. Tel est l’objectif du 5ème Congrès Ordinaire de l’Ordre des Pharmaciens de la République Démocratique du Congo dont le coup d’envoi des travaux a été donné, ce mercredi 6 octobre 2021 en la salle Roméo Golf à Kinshasa, par le Ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, Dr Jean-Jacques Mbungani Mbanda.
Il est question pour cette corporation professionnelle de dégager des pistes de solutions qui va donner une nouvelle image du secteur pharmaceutique en RDC.
C’est aussi une occasion de revenir sur l’applicabilité des revendications soulevées dans le dernier mémorandum adressé au Chef de l’Etat et au cabinet du Ministère de tutelle constituent le socle de ces assises qui réunissent pendant 4 jours plusieurs personnalités venues du monde scientifiques, politiques et économiques.
Il s’agit de l’assainissement du secteur pharmaceutique conformément aux Lois et Règlements en la matière ; la signature de l’Arrêté Ministériel portant publication des Actes pharmaceutiques réservés aux seuls pharmaciens ; la modification du décret Mozito sur le petit commerce qui place l’Officine, Cabinet du Pharmacien comme petit commerce pouvant être exploité par tout le monde et même les étrangers ; la prise en compte du Pharmacien en sa qualité de professionnel de Santé, bénéficiaire du traitement qui lui revient conformément à la classification des emplois de l’Organisation internationale du Travail (O.I.T) ; l’intégralité du Pharmacien dans l’équipe cadre de la zone de Santé.
Dans son mot d’ouverture, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a appelé les congressistes à réfléchir et trouver des réponses urgentes à toutes ces préoccupations importantes du secteur pharmaceutique, qui est hautement vital pour la Santé de la population et au développement du pays.
« (…) L’Etat de droit évoqué par le Chef de l’Etat comme pilier majeur de sa vision est intimement lié aussi au droit aux soins pharmaceutiques de qualité dont le Pharmacien est un acteur principal », a déclaré Dr. Jean-Jacques Mbungani.
Toutefois, l’autorité sanitaire a rappelé aux participants que la création du laboratoire national de contrôle de qualité des médicaments et des denrées alimentaires, qui fait partie des préoccupations de l’Ordre, a déjà trouvé solution.
A la même occasion, il a même annoncé que la création de l’Agence Congolaise de Régulation Pharmaceutique (ACOREP) par Décret du 1er Ministre est déjà acquise aussi. Donc, la nomination des animateurs de cette Agence est en cours.
«(…) La joie est d’autant plus grande que ce 5ème Congrès intervient sous mon mandat comme Ministre de tutelle. Voilà pourquoi, je m’empresse à encourager tous les congressistes à plus d’ardeur à ces travaux qui aboutiront aux résolutions importantes pour le bien de la Santé publique. Je peux vous rassurer que toutes les autres préoccupations de ce Mémorandum feront l’objet de notre attention particulière, car il y va de la Santé de la population », a affirmé le Ministre Jean-Jacques Mbungani.
Signalons que ce Congrès national est la grande première organisée par le Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens depuis sa création en 1991.
Il sied de noter que le ministre Jean-Jacques Mbungani et la Vice-ministre Véronique Kilumba Nkulu ont par la suite visité les différents stands d’exposition des produits fabriqués localement, par des pharmaciens congolais.
Une manière pour l’autorité sanitaire de se faire une idée, mais aussi d’encourager cet esprit de créativité qui cadre avec la vision du chef de l’État, qui tient à la valorisation de la pharmacopée.
Avec la cellule de communication du ministère de la santé