Mercredi, 7 juin 2023-Un incendie d’origine inconnue a causé des dégâts ce mardi en début d’après-midi aux alentours de l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (IFASIC) à Gombe. Aucune perte en vies humaines signalée mais d’importants dégâts matériels enregistrés. D’après les témoins trouvés sur place, le feu serait parti d’un restaurant de fortune.
Des maisons totalement calcinées, plus rien n’est visible si ce n’est que de la fumée. Ici dans cette cité installée en face de l’IFASIC, où on trouvait, des restaurants des fortunes, des terrasses et des vendeurs à même le sol, tout est parti en fumée.
«Je dormais avec mon enfant. Ma maison était juste à côté ici, je n’avais même pas de force, au moment où je voulais me lever, le feu était déjà devant ma porte. Je n’ai pas pu sortir mes biens vu que j’avais un enfant sur moi. Le feu est dû suite aux femmes qui préparaient juste à côté qui ont laissé le feu se propager à cause de leur rancune, le feu a ravagé toutes nos maisons. Je suis sortie telle que je suis. Je n’ai pu rien récupérer», a expliqué Denise MUSUAMBA, une sinistrée.
Dina tient une terrasse dans ce quartier. Elle se plaint de n’avoir pas été alertée par ses voisines qui, selon elle, ont vu le feu partir.
«J’ai une terrasse ici, les mamans qui étaient de l’autre côté préparaient, le feu s’est propagé et a pris les rideaux. Quand le feu s’est propagé au lieu de nous signaler, elles n’ont rien dit, ma terrasse est côte à côte avec les mamans qui préparent, subitement, nous avons vu le feu a ravagé ma terrasse. Tout est parti en fumée. Des boissons, des congélateurs voir même l’argent. En ce moment, je suis restée mains vides, tout est parti en fumée», a regretté DINA, tenancière de terrasse.
Cécile a tout perdu à cause de cet incendie. Avec ses enfants, elle ne sait où aller. Elle demande l’aide des autorités.
«Le feu a commencé chez les voisins, tel que vous voyez, nous tous ici, nous sommes dehors. Nous n’avons pas pu sauver quoi que ce soit. Nous ne savons pas où dormir avec les enfants. Nous nous débrouillons un peu, pas moyen de manger, que les autorités nous viennent en aide parce que nous n’avons pas de moyen, nous sommes congolais», Cécile TSHIBANGU, habitante de la cité.
L’incendie n’a pas duré longtemps. Faute de moyens conséquents, les victimes n’ont pas pu éteindre le feu et les sapeurs-pompiers ont brillé par leur absence.
Avec l’ACP