Mardi, 14 juin 2022-La situation on ne peut plus loufoque qui prend de plus en plus corps dans la province du Kongo Central où certaines personnes malintentionnées, jeunes, adultes ou vieillots, se font autoproclamer leaders, communicateurs ou encore porte-paroles de tel ou tel acteur socio-politiques sans le consentement de ce dernier et sans pour autant qu’elles ne soient détenteur d’une notification, sont aujourd’hui à la base des désordres qui sont enregistrés çà et là à travers cette contrée de la République Démocratique du Congo.
Ces soit-disants leaders, communicateurs et portes-paroles autoproclamés, ont acquis la sale habitude de faire la ronde de différentes stations de radio et chaînes de télévision disséminées dans tous les coins et recoins du Kongo Central, en général, et de la ville portuaire de Matadi, en particulier, n’hésitent pas non plus à boutiquer sans vergogne des stratagèmes malencontreux dans le seul et l’unique but primordial d’amadouer lesdits acteurs pour qu’ils soient acceptés forcement dans leurs entourages respectifs et, éventuellement, se faire de l’argent.
À travers les médias, ces derniers, non seulement ils défendent les acteurs socio-politiques de leurs obédiences, qu’ils soient médiocres ou pas ; mais aussi et surtout, vilipendent parfois sans motif valable les adversaires politiques de leurs maîtres ou maîtresses à penser.
Notamment en proférant des insanités et autres propos à la fois haineux, discourtois et xénophobes qui, bon gré mal gré, ne favorisent nullement la paix et la cohésion provinciale.
Pis est, ils sont devenus de véritables caisses de résonnance de certains acteurs socio-politiques qui, pour la plupart, ne les ont jamais vu et moins encore connus. Si le risque pouvait tuer !
Face à ce comportement frisant la bizarrerie et qui, de plus en plus, prend des proportions très inquiétantes si l’on y prend garde, la Coordination provinciale du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), en sa qualité d’autorité de régulation des médias ayant pour principaux interlocuteurs les Directeurs des programmes des médias audiovisuels ainsi que ceux de publication pour les médias écrits et en ligne, vient de taper du poing sur la table pour arrêter net ces désordres qui ont élu domicile dans les médias de cette province.
Dans un communiqué rendu public portant respectivement le nº 61/CSAC/KC/2022 du 13 juin de l’année en cours et la signature de Célestin Bibimbu Kuhuna, son Coordonnateur provincial, tout en notant avec satisfaction la stricte observance des obligations résultant les codes de bonne conduite auxquelles les médias audiovisuels tant publics que privés de Matadi ont fait montre durant toute la campagne électorale relative à l’élection du Gouverneur et du Vice-gouverneur du mois de mai dernier, invite à cet effet tous les Directeurs de programmes à exiger désormais à tout celui qui se présenterait comme porte-parole et communicateur du Gouverneur, du Vice-gouverneur ou de tout autre acteur socio-politique, une lettre de sa désignation avant son passage dans leurs chaînes respectives.
Célestin Bibimbu Kuhuna demande en outre les mêmes Directeurs de programmes d’interdire le passage sur leurs antennes respectives à tout celui qui se dit leader et communicateur autoproclamé habitué à crier sous tous les toits en triomphalisme ; de faire montre du professionnalisme et de sens de responsabilité dans la conduite des émissions traitant des questions sensibles et enfin de confier la présentation des émissions politiques à téléphone ouvert aux seuls journalistes expérimentés.
La Coordination provinciale du CSAC promet enfin des sanctions très sévères à l’encontre de tout Directeur de programmes et journaliste qui se compromettrait en se transformant, comme les précités, en caisse de résonance des politiques.
Une infraction de presse punissable conformément aux textes légaux et réglementaires.
Dieudonné MUAKA DIMBI