
Jeudi, 19 janvier 2023-Le conflit social qui a opposé tout dernièrement la société chinoise des transports dénommée « Congo DiHAO » à ses travailleurs, appartient désormais à l’histoire.
À l’origine de ce conflit qui a cependant occasionné un manque à gagner important à cette entreprise et à l’issue duquel les deux parties antagonistes se regardaient en chien de faïence, figuraient notamment la non application, par l’employeur, des instructions liées à la législation sociale en rapport avec le Smig ; les retenues abusives des salaires des agents ; la non affiliation de ces derniers à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale ; le non paiement des primes de prestation et de voyage…etc.
Pendant près de 10 jours, les travailleurs en colère qui ont observé un arrêt de travail, ont cependant conditionné sa reprise par la décantation urgente et sans autre forme de procès de tous les problèmes ci-haut énumérés qui les mettaient en mal.
Ainsi, après la première réunion qui avait regroupé autour d’une même table, à l’hôtel de ville de Matadi, toutes les parties en conflit et laquelle s’est terminée à queue de poisson suite aux désaccords ayant persisté par rapport à certains points demeurés pendants, le maire de cette ville, Dominique Nkodia Mbete, qui a toujours prôné la paix sociale dans son entité, a décidé de s’y investir personnellement.
Il avait, à cet effet, invité toutes les parties concernées à savoir : le banc syndical représentant tous les travailleurs de l’entreprise, d’une part, et, d’autre part, le banc patronal représenté par le Directeur Général de cette firme chinoise.
C’était dans son cabinet de travail de la mairie de Matadi et en présence de l’Inspecteur Urbain du travail qui, en ce qui le concerne, a fait parler les textes en vigueur.
Au terme de cette deuxième rencontre qualifiée de tous les enjeux au cours de laquelle les discussions étaient essentiellement sur les différents points de divergence, l’autorité urbaine qui en a assuré la médiation, a en effet pesé de tout son poids en faisant entre autres des concessions qui, du reste, ont enfin abouti à des solutions idoines et durables acceptées par les unes et les autres qui, au finish, ont décidé d’enterrer la hache de guerre pour fumer le calumet de la paix.
Du coup, l’ordre, l’accalmie et la paix sociale ont été rétablis au sein de cette entreprise chinoise et la grève suspendue d’office.
Dieudonné MUAKA DIMBI
