Vendredi, 26 Janvier 2024-L’opinion publique se souviendra que dans la nuit du 31 décembre 2023 au 1er janvier 2024, un incident malheureux dû au glissement de terre provoqué par les pluies diluviennes à répétition, s’est en effet produit à la cellule OEBK située au quartier Ville-Haute dans la commune de Matadi.
Ce glissement de terre, contre toute attente, a fait céder un mur de soutènement de l’une des parcelles voisines qui, curieusement, était allé tomber sur une maison d’habitation ; faisant ainsi du coup 6 morts, toutes membres d’une même famille.
Mais aussi paradoxal que cela puisse paraître, depuis que les corps sans vie des victimes de cette catastrophe naturelle ont été acheminés, le matin de la journée festive de la Bonana, pour conservation, à la morgue de l’hôpital provincial Kinkanda, aucune autorité politico-administrative locale, n’a déjà songer à entamer le processus de leur enterrement.
Selon Bruno Lombolo, chef d’avenue de cette cellule, qui déplore l’abandon dont sont l’objet lesdits corps qui, d’après les propres dires de ce dernier, n’ont jamais été formolisés au préalable, méritent d’être mis urgemment en terre.
Question d’éviter qu’ils ne soient décomposés étant donné que le 25 jours que ces cadavres venaient de totaliser dans cette morgue lui paraît utopique.
À cet effet, il pointe un doigt accusateur en direction de l’hôtel de ville de Matadi qui, selon lui, avait promis de la prise en charge des obsèques des illustres disparus mais sans pour autant passer de la parole à l’acte jusqu’à ce jour.
Il en est de même de deux rescapés de ce malheureux incident dont la femme de cette maison qui, elle, avait connu une fracture au niveau du bassin, ainsi que son bébé qui, tous les deux, sont demeurés sans assistance et abandonnés à leur triste sort à l’hôpital provincial de référence de Kinkanda où ils sont encore internes.
Cela, en dépit du secour dont ils bénéficient de temps en temps, de façon sporadique, de la part de certaines bonnes volontés de leur quartier.
Il sied de signaler que la mairie de Matadi avait tout de même commencé à apporter de l’aide à cette famille totalement démunie ayant perdu tous les biens lors de cette catastrophe naturelle.
Et le commun des mortels à demander si pourquoi avait-elle interrompu ?
Mais l’on croit savoir que l’absence du maire Dominique Nkodia Mbete à Matadi, lui qui n’a jamais voulu voir ses administrés souffrir, en serait tout simplement la principale cause.
Maintenant qu’il est de retour à Matadi et interpellé, nous osons donc croire que toutes les batteries seront mises en marche au plus vite en vue de l’organisation des obsèques dignes en faveur des victimes de ce glissement de terre.
Dieudonné MUAKA DIMBI