Mercredi, 7 septembre 2022-Depuis lundi 5 septembre 2022, journée ayant coïncidé avec la rentrée scolaire, de nombreux véhicules font la queue devant les stations d’essence disséminées çà et là à travers toutes les 24 communes de la ville province de Kinshasa.
À l’origine : la pénurie du carburant qui se manifeste avec beaucoup d’acuité ; occasionnant ainsi les plaintes des camionneurs qui ne savent plus à quel saint se vouer.
La ronde effectuée ce mardi 6 septembre par la rédaction d’Okapinews.net à travers les principales artères de la ville de Kinshasa l’a en effet prouve à suffisance.
Plusieurs de ses stations visitées par nos fins limiers sont demeurées hermétiquement fermées suite au manque criant de ce produit pétrolier indispensable pour faire circuler un véhicule.
Conséquence inévitable, le prix d’une course de transport en commun a pris de l’ascenseur et cela, sous la barbe des autorités urbaines qui ne disent mot.
Pour certains chauffeurs approchés qui ont cependant parlé sous le couvert de l’anonymat, cette situation qui a commencé depuis hier risque de dégénérer si l’on y prend garde.
Étant donné que depuis aujourd’hui matin, se ravitailler en carburant dans plus d’une station service relève du parcours d’un combattant avec toutes les conséquences fâcheuses que cela entraîne déjà dans la ville province de Kinshasa.
Surtout avec la reprise des cours ; période à l’issue de laquelle de nombreux bleus-blancs envahissent ses principales artères et le transport devient de plus en plus difficile à des heures de pointe.
Il est donc grand temps que toutes les dispositions nécessaires soient prises par l’hôtel de ville pour décanter au plus vite cette situation dont l’origine demeure encore un mystère.
Car, le très peu de stations qui fonctionne n’est pas en mesure de satisfaire tout le monde.
Albert YEMBA