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RDC-Kongo Central : aucun taxi-moto n’a été perceptible à travers les artères principales de la cité de Lukala !

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Vendredi, 10 juin 2022-Deux jours seulement après l’arrêt de travail observé par le personnel médical et sanitaire de la Cimenterie de Lukala, cité située à quelques 200 Kms au Sud-ouest de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, c’était le tour des conducteurs des taxis-motos de leur emboîter le pas mercredi 8 juin 2022.

A l’origine : l’achat obligatoire des plaques d’immatriculation desdits engins roulants leur imposé par les autorités de la Direction Générale des Recettes du Kongo Central (DGR/KC) sans devoir les prévenir au préalable.

Pour manifester leur désapprobation contre cette décision qualifiée d’unilatérale, aucun motocycliste n’a fait sortir sa moto à travers les principales artères de cette cité.

Tous ont préféré les laisser entre les mains de leurs patrons respectifs qui devraient décider de l’achat ou pas de cette plaque d’immatriculation fixée à 30 $ et qui, pour de nombreux observateurs avertis, est une grande première dans l’histoire de cette future ville de la province du Kongo Central ; laquelle abrite les installations de l’usine de la Cimenterie de Lukala.

Suite à ce qui précède, écolier, travailleur ainsi que tout vendeur des produits agricoles et manufacturés de consommation courante ont chacun éprouvé d’énormes difficultés pour atteindre leurs lieux respectifs de destination.

Saisi, le Président de l’association des motocyclistes du Congo/Section de Lukala qui a condamné avec la dernière énergie cette façon de faire des autorités de la DGR/KC, tout en reconnaissant l’importance d’une plaque d’immatriculation dont la vente, à son humble avis, devait d’abord être précédée par l’organisation des campagnes de sensibilisation, avait, pour ce faire, sollicité un moratoire avant de procéder aux opérations de bouclage.

Surtout lorsqu’on sait qu’en cette même période, les motocyclistes sont aussi sommés à l’achat des documents liés notamment à l’autorisation de transport et à l’expertise pour leurs motos très coûteuses. Soit 32.000 Fc les deux.

Raison pour laquelle au cours de leur rassemblement devant la grande station d’essence de ladite cité, ont-ils décidé à l’unanimité d’observer un arrêt de travail et ce, en attendant que leur Président puisse prendre langue avec les responsables locaux de la DGR/KC en vue d’un compromis concerté entre les deux parties en conflit.

C’est ce qui a été fait ce jeudi 8 juin 3022 à la satisfaction totale des uns et des autres.

Car, il a été décidé au finish à ce que les motocyclistes suspendent leur grève et que les responsables de la DGR/KC prolongent de quelques semaines la campagne de sensibilisation des conducteurs des taxis-motos.

Dieudonné MUAKA DIMBI

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