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Beni : regain d’affrontements et d’insécurité provoquant des déplacements et causant des morts de civils et militaires à Mangina

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Mardi, 9 janvier 2024-La commune rurale de Mangina est située à 30 Kilomètres au sud-ouest de la ville de Beni, au Nord-Kivu. Cette entité fait face à des turbulences sécuritaires depuis le jeudi 04 janvier dernier. À Longueur de Journée, l’on observe des agitations entre les jeunes identifiés comme « des wazalendo » et les éléments des Forces armées congolaises (FARDC).

Les jours passent et la situation s’empire. À Longueur de Journée, l’on observe des agitations entre les jeunes identifiés comme « des wazalendo » et les éléments des Forces armées congolaises (FARDC). Cela, après l’audition des balles. Ces coups de feu auraient été tirés par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), à la recherche des Wazalondo, confie une source qui a préféré garder l’anonymat.

En cellule Linzo dans le quartier Mangina, plusieurs sources accusent l’armée d’avoir tiré sur les civils causant la mort de 4 personnes. La situation qui s’est étalée sur d’autres quartiers de la commune de Mangina dont Masimbembe et Kasithu a occasionné le déplacement de plusieurs civils.

« Ce lundi, 4 civils ont été tués et la commune de Mangina s’est vidé de la quasi-totalité de ses habitants », indique notre source.

L’armée n’a pas encore répondu à ces accusations. Mais, dans les communications de ces dernières 72 heures, elle parle d’un groupe armé Mai-Mai qui s’attaque aux FARDC et trouble la quiétude dans la cité de Mangina.

Selon le capitaine Antony Mwalushayi, porte parole des opérations Sokala1, ce groupe rebelle est appuyé par un candidat député et politicien de la commune de Mangina. Selon lui, au moins 4 soldats congolais ont déjà perdu leurs vies et leurs armes récupérées par “ces voyous” qui se réclament abusivement des WAZALENDU.

« Quelques hommes politiques encouragent malheureusement ces jeunes à continuer avec leurs exactions contre les militaires et policiers affectés à MANGINA. Certains n’hésitent même pas à accuser l’armée et la police, comme étant les bourreaux de la population civile », déplore le porte-parole des opérations Sokala1.

Et selon nos confrères de ACTUALITÉ.CD qui citent une source sécuritaire bien informée, trois autres militaires de l’armée ont péri lors des accrochages de ce lundi en commune de Mangina. D’après la même source, l’armée congolaise a affirmé avoir tué six miliciens du groupe Baraka Kopokopo, lors de ces accrochages.

Samuel Kitha MWERIVWA

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