Samedi, 28 septembre 2024-La question taraude les esprits et mérite d’être posée ! Que fait encore le Patron de la société Stever construct à la prison centrale de Makala alors que Kazadi et Rubota sont libres ? Justice de deux poids deux mesures? L’affaire préoccupe plus d’un dans l’opinion.
Poursuivi dans le dossier « forages » pour un présumé détournement des fonds du trésor public, mieux une présumée surfacturation des travaux de construction des stations de forages et pompage d’eau, il est le seul à se retrouver en prison alors que deux autres personnes impliquées aussi dans ce dossier, notamment le ministre du Développement rural, François Rubota, et celui des Finances, Nicolas Kazadi, le principal accusé, sont libres et pas inquiétés.
Malgré son arrestation, Mike Kasenga continue de travailler pour répondre à ses exigences conformément au contrat signé avec le Gouvernement.
Aujourd’hui , ses réalisations et prouesses peuvent en dire plus car les stations des forages et pompage d’eau sont visibles dans plusieurs coins de Kinshasa et de différentes provinces.
Selon une source proche de nos confrères de SCOOP RDC.CD, pendant trois mois, le Procureur Général près la Cour de cassation peine à démontrer le détournement Mike Kasenga serait coupable d’autant plus qu’il lui est prouvé que l’argent perçu par ce dernier a servi réellement à l’achat des matériels appropriés pour les forages et qu’une centaine de stations de traitement et pompage d’eau est déjà livrée au gouvernement et qu’une autre centaine est en construction
D’après les indiscrétions parvenues à Scoop RDC, le Procureur Général près la Cour de Cassation, Firmin Mvonde Mambu réclamerait des garanties sur l’exécution des travaux restants et leur fin.
À ce sujet, une question se pose ! Comment exiger des garanties d’une société qui travaille déjà et dont ses réalisations sont visibles sur terrain ?
Tenez ! Malgré l’incarcération de son PDG, la société Stever construct continue la construction des forages et des stations de traitement et pompage d’eau dont une dizaine finis qui n’attendent que leur réception par le ministère de Développement rural.
Comment et pourquoi maintenir en prison un père de famille qui a choisi de contribuer au développement de la RDC alors les vrais détourneurs de deniers publics ne sont pas inquiétés ?
D’ailleurs, dans une lettre parvenue à Scoop RDC et datant du 23 septembre dernier, la société Stever construct demande au ministre d’État du Développement rural, Muhindo Nzangi, de lui indiquer 34 sites où doivent être érigées les stations de traitement et pompage d’eau. Dans cette lettre, Stever construct précise que tous les matériels pour ces 34 forages sont au dépôt. Quelle garantie faut-il encore donner si les travaux de construction des forages s’exécutent ?
Surfacturation et détournement imaginaires ?
Il y a surfacturation à quel moment ? Le détournement est de quel hauteur ? À ces questions, personne ne répond. Pouvons-nous donc parler d’un détournement et d’une surfacturation imaginaires ?
Puisque détournement et surfacturation ne sont pas démontrés avec preuves, pourquoi maintenir Mike Kasenga en prison trois mois déjà alors qu’il a un domicile fixe bien connu et que sa fuite n’est pas à craindre ? Est-ce à cause de la clameur publique qui jette des pères de famille en pâture, s’il faut reprendre les propos du président de la République, Félix Tshisekedi, qu’il est maintenu en prison ?
Si Nicolas Kazadi, le principal accusé, puisque c’est le seul qui a ordonné la sortie des fonds supposés exorbitants pour ces travaux est libre, pourquoi mettre en prison celui qui les a reçus sur base d’un contrat signé en bonne et due forme avec l’Etat congolais et qui exécute ledit contrat ?
Comment laisser Nicolas Kazadi et les autres personnes par lui recommandées en sous-traitance dans le contrat des forages se la couler douce alors qu’elles ont une part à réaliser dans ledit contrat ?
Le Procureur Général près la Cour de Cassation est appelé à revoir ce dossier dans le but de libérer Mike Kasenga comme il l’a fait avec d’autres prévenus dans le même dossier.
Comment alors laissé sortir du pays alors que le dossier n’est pas encore clos le patron de Solektra Sarl, une société sous-traitante de Stever construct qui doit aussi justifier la part de fonds par elle perçus.
Quelle garantie a-t-il eue que ce dernier qui n’est pas Congolais va revenir au Congo ? Politique de deux poids deux mesures ? Où s’agit-il de la justice à deux vitesses ?
Dossier à suivre !