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ESU : les chefs des travaux et assistants de l’ISP/Mbanza-Ngungu en grève ! 

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Mercredi, 3 août 2022-Le non respect, par le gouvernement congolais, de nombreux accords signés au mois de février de l’année en cours respectivement à l’immeuble « Intelligent » et à Bibua entre, d’une part, ce dernier, et, d’autre part, le banc syndical de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, SYNACAS en sigle, a en effet fait monter d’un cran la colère aussi bien des chefs des travaux que des assistants opérant sur l’ensemble du territoire national.

Pour ce faire, ils ont lancé, à travers leur syndicat, un mouvement de grève sèche illimitée et ce, jusqu’à nouvel ordre.
Cependant, si dans la plupart des institutions d’Enseignement Supérieur et Universitaire d’autres provinces de la République Démocratique du Congo, ce mot d’ordre patauge encore, cela n’est évidemment pas le cas à l’Institut Supérieur Pédagogique de Mbanza-Ngungu dans la province du Kongo Central où il est de stricte application depuis ce mercredi 3 août 2022, apprend-t-on des sources concordantes. Il est donc question de manifester leur ras-le-bol à l’endroit du gouvernement congolais.

Il sied de signaler que cette décision a été prise le mardi 2 août 2022 au cours d’une Assemblée Générale Extraordinaire tenue à Mbanza-Ngungu, ville située à 215 Kms à l’Est de Matadi, capitale de la province du Kongo Central, par les membres de la Coordination du Syndicat National des Chefs des travaux et Assistants dédit alma mater.

D’après le Chef des travaux René Mvutu Ngambele, Président dudit syndicat au sein de cet établissement d’enseignement supérieur et universitaire, parmi les engagements pris par le gouvernement Jean Michel Samba Lukonde Nkienge qui souffriraient jusqu’à ce jour de manque d’application figurent, a-t-il précisé, ceux liés entre autres à la mécanisation de leur salaire de base ainsi qu’à la prime institutionnelle des membres du corps scientifique et administratif.

A noter que la levée de cette grève sèche, ont fait savoir les grévistes, est conditionnée sans autre forme de procès par la mise en œuvre des engagements pris après négociations entre les deux parties concernées.

Au cas contraire, cet arrêt de travail sera davantage radicalisé et cela, chaque après deux semaines d’observation, ont-ils enfin précisé.

Dieudonné MUAKA DIMBI

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