3 juillet 2021-« Je crois que j’ai eu raison de ne pas me faire vacciner(..), je n’ai pas eu tort en parlant d’AstraZeneca (..), il y a un problème avec ce vaccin (…), Les prochains vaccins qui arriveront, vs verrez, ma femme et moi, ns allons ns faire vacciner », a déclaré le président de la République, Félix Tshisekedi, ce jeudi 1er juillet au cours d’une interview accordée à la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) et Top Congo FM. Une déclaration qui alimente la polémique sur le vaccin.
Alors que le gouvernement tente de faire accepter le vaccin dans l’opinion publique face à la hausse de cas de contaminations, Félix Tshisekedi qui, ne s’est pas encore fait vacciner, multiplie les critiques contre le vaccin AstraZeneca.
En réaction, l’opposant Martin Fayulu qui s’est déjà vacciné, aurait souhaité voir le président prendre les devants.
« J’ai personnellement pris mes responsabilités et je me suis fait vacciner le 10 juin dernier pour montrer l’exemple de sorte que les Congolais emboîtent le pas », a déclaré l’ancien candidat à la présidentielle Martin Fayulu, sans citer l’actuel président.
Le député honoraire, Clément Kanku Bukasa s’indigne par le faite que le chef de l’Etat refuse d’un côté de se faire vacciner, mais de l’autre, il autorise le lancement de la campagne de vaccination pour le reste de la population congolaise.
«Quand le président de la République refuse de prendre le vaccin parce qu’il doutait de son efficacité mais que son ministre de la santé dit le contraire jusqu’à se faire vacciner devant les caméras, il ya de quoi semer les doutes dans les esprits et nous pousser à reconsidérer certaines choses. C’est pourquoi nous vous recommandons en toute responsabilité la plus grande prudence même si nous continuons à croire aux vertus d’un bon vaccin pour faire face à cette pandémie » déclare t-il sur sa page Facebook .
Seth Kikuni, candidat malheureux à la présidentielle de 2018, a carrément appelé à ne pas voter pour l’actuel président à la prochaine élection en 2023.
Signalons que ces problèmes de communication interviennent au moment où les hôpitaux destinés à prendre en charge les malades du Covid-19 sont saturés, alors que le nombre de cas connus ne fait que grimper, selon les autorités sanitaires.
Yves NSIALA