Lundi, 3 janvier 2021-Chaque jour qui passe, les populations de l’Est de la République Démocratique du Congo notamment dans les régions de Beni et la plus grande partie de l’ituri enregistrent des morts de leurs proches tués par balles ou à coups de machettes en dépit des opérations militaires menées par l’armée républicaine dans ces coins du territoire national envahis par les groupes armés nationaux et étrangers.
Dans ces cieux du territoire national, les populations vivent avec une peur constante du prochain massacre.
La vie se limite dès que les envahisseurs en ont envie, réduisant ainsi l’espérance de vie à 1 jour soit 24 heures renouvelable. On se réveille le matin, on ignore les circonstances du soir soit on vit soit on meurt.
Ces massacres attribués aux surnommés ADF et miliciens CODECO coalisés à d’autres forces négatives dans les régions de Beni, Irumu, Mambasa et à Djugu ont imposé une vie d’enfer aux populations civiles sous les yeux impuissants du gouvernement congolais et de la communauté internationale.
Aux côtés des massacres, les civils n’ont plus accès à leurs champs et même plusieurs axes routiers qui facilitaient la croissance de l’économie dans ces zones restent fermés par les groupes armés, ce qui entraîne une crise économique.
La majorité des crises économiques majeures qui ont secoué ces zones ont lourdement impacté le marché du travail et de l’emploi.
De nombreuses faillites d’entreprises expliquent un taux de chômage en hausse après l’incendie de leurs véhicules et marchandises sur les différents axes routiers ou manques des marchandises faute des routes toujours bloquées par l’insécurité.
Le gouvernement congolais a le devoir de se pencher urgemment à ces situations désastreuses pour sauver les vies de la population qui reste souvaire.
Samy KITHA