Mardi, 21 septembre 2021-Il s’est ouvert ce lundi 20 septembre à Kinshasa, le premier atelier national sur la transition écologique, la transition énergétique et sur la finance climatique.
Ces assises se tiennent sous le haut patronage du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Ces travaux d’une importance capitale ont été lancés officiellement par Marie Pascale Malanda Diatuka, coordinatrice de l’Agence Congolaise de la Transition Écologique et du Développement Durable, ACTEDD.
Durant 4 jours soit du 20 au 23 septembre, les participants vont réfléchir pour apporter des solutions aux problèmes qui se posent dans la
Transition énergétique.
Ils sont également appelés à mettre en exergue les actifs climatiques de la République démocratique du Congo notamment « les débats sur la transition énergétique devront impérativement mettre en exergue, nos autres actifs climatiques que sont les énergies renouvelables, les métaux de la transition, l’hydrogène écologique et bien d’autres.
Ces derniers étant également essentiels pour la décarbonation de l’économie Congolaise avec des particularités en faveur des objectifs mondiaux de neutralité carbone.
« Partant de cette exigence mondiale de sobriété carbone, nos contributions sont appelées à aller au-delà de la rhétorique récurrente du potentiel ou du scandale géologique en nous structurant autour d’une grande réflexion stratégique transformationnelle destinée à engendrer une croissance inclusive décarbonée et durable ayant pour effet d’éradiquer toute forme de pauvreté dans notre pays », a declaré Malanda.
À elle de poursuivre, « inédit dans sa forme, cet atelier s’inscrit dans la droite ligne de la vision du président du président de la République qui fait de la transversalité de la transition écologique, une des priorités de sa gouvernance ».
Abordant la question du réchauffement climatique, Marie Pascale Malanda souligne que la relation actuelle entre l’énergie carbonée et l’environnement est insoutenable.
« Nous le savons tous, le réchauffement climatique a révélé que la relation actuelle entre l’énergie carbonée et l’environnement est insoutenable. L’urgence, désormais, est à l’accélération de la transition énergétique, laquelle doit permettre d’accorder les impératifs de développement de nos économies avec ceux de la sobriété carbone à l’échelle mondiale, continentale, nationale et locale », a expliqué la coordinatrice de l’ACTEDD.
À en croire ses propos, dans ce combat, le diagnostic qui est posé est une vérité scientifique.
En revanche, a-t-elle noté, les réponses et les actions à mener, relèvent de la volonté politique appelée à impliquer une dynamique forte de prise de conscience collective et d’engagement de toutes les catégories sociales.
« C’est dans cette optique, que l’ACTEDD a été créée et s’est vue assigner la mission principale de concevoir, de coordonner et d’implémenter les réformes des politiques publiques nationales visant à la mise en œuvre coordonnée et concertée de la transition écologique et énergétique en RDC. Ainsi, le programme étoffé de ce premier atelier national atteste de l’ambiance de l’ACTEDD de placer sur la rampe de lancement, la transition écologique avec un focus plus précis, sur l’indispensable transition énergétique », a souligné Marie Pascale Malanda.
Les députés nationaux, dirigeants étatiques notamment la ministre de l’environnement et développement durable Ève Bazaiba représentée, ont pris par à la cérémonie d’ouverture de ce forum.
Kevin INANA