Mercredi, 19 janvier 2022-Les enseignants de la sous division de l’enseignement primaire secondaire et technique EPST DIBAYA1 du territoire de Dibaya totalisent plus de deux semaines de grève , motif, réclamation des arriérés de salaire de depuis le mois d’octobre de l’année passée.
Ils menacent de descendre dans la rue pour faire entendre leur voix.
Dans une correspondance adressée au maire de la ville de Tshimbulu samedi 15 janvier 2022, dont une copie a été transmise au président de la république, le syndicat des enseignants de la sous division Dibaya1 s’indigne de la réception de leur situation sociale. Ils ont annoncé une descente dans la rue pour réclamer leur droit.
Malgré ce calvaire, ces enseignants réitèrent leur soutien à la vision du chef de l’État et lui demande de régulariser leur situation en tant que garant de la nation.
“Nous réitérons notre soutien sans relâche au président de la république Félix Tshisekedi qui lutte nuit et jour en vu d’instaurer un État de droit dans notre pays. Et le prions de trouver des solutions idoines à cette souffrance des professionnels de la craie ”, a lu Louis KALAMBA Nzoba, président du syndicat des enseignants de Tshimbulu.
Pour sa part, la nouvelle société civile de cette partie du territoire se dit très préoccupé de la situation dégradant que subissent les enseignants et demande aux autorités éducationnelles et politiques de respecter la dignité humaine.
“Étant acteurs de la société civile, préoccupé de la situation qui ronge les enseignants de Dibaya, je recommande aux autorités éducationnelles et politiques de veiller sur cette situation qui freine l’éducation de nos enfants. De notre côté, la faute, c’est à l’État qui ne veut pas honorer ses engagements. Que les autorités choisissent le plus tôt possible un autre argent payeur en lieu et place de la “sofibanque” qui es devenue insolvable ”, a recommandé Augustin Mukenge Shabantu point focal de la nouvelle société civile du Congo NSCC section de Dibaya.
Don de Dieu NTUMBA depuis Kananga