13 avril 2021-Les activités scolaires sont paralysées depuis le lundi 5 avril dernier en ville de Butembo dans la province du Nord-Kivu, à l’Est de la RDC.
Ce, consécutivement aux journées sans activités décrétées par la synergie des associations, et mouvements citoyens exigeant le départ de la MONUSCO de l’Est de la RDC où sévit une insécurité persistante.
Initié depuis le 5 avril, ce mouvement de protestation a embrasé tous les secteurs de la vie locale, dont celui de l’éducation où les apprenants sont contraints de cesser les enseignements.
Le syndicat des enseignants du Congo, SYECO antenne de Butembo se montre touché par cette perturbation des activités scolaires, à peine relancées après plus de deux mois de suspension suite aux mesures restrictives de prévention contre la pandémie de la Covid-19.
Mutumwa Irène, secrétaire permanent de ce syndicat en ville de Butembo, regrette qu’une semaine de paralysie des cours n’a pas suffi pour que les activités reprennent dans les écoles lundi 12 avril.
« Du côté des enseignants, on regrette cette deuxième semaine d’arrêt des cours. Pourtant les enseignants sont appelés à transmettre une éducation de qualité à la jeunesse congolaise notre avenir de demain. C’est pas normal que nous puissions perdre le temps prévu pour l’éducation de la jeunesse, pour un simple retrait d’une troupe qui a au su et au vu de tout le monde échoué à sa mission », a déclaré le secrétaire permanent du SYECO Butembo.
Le SYECO Butembo demande l’intervention des autorités pour que le retrait d’une force jugée inefficace par les populations victimes de l’insécurité ne soit pas la cause du handicap sur tous les plans.
Il rappelle par ailleurs que les enseignants n’ont que l’enseignement comme travail, pour subvenir à leurs besoins et ceux de leurs dépendants.
D’où la nécessité pour le SYECO Butembo de voir les élus jouer le rôle de porte-parole du peuple en détresse afin de favoriser que l’éducation et l’instruction des enfants soient assurées dans un climat protecteur sain.
Didy MUHINDO