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Kinshasa : Pour le Bureau de coordination du Programme sino-congolais, Congo Hold Up est une solide conspiration des officines occidentales déterminées à salir l’image des Institutions de la RDC (Documents)

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Lundi, 6 décembre 2021-C’est un recadrage, le rétablissement de la vérité. Cité dans l’affaire Congo Hold Up, une enquête des ONG et journalistes internationaux et dans plusieurs autres enquêtes internationaux, le Bureau de coordination et de suivi du Programme sino-congolais est sorti enfin de son silence ce lundi 6 décembre à Fleuve Congo Hôtel de Kinshasa pour dévoiler les irrégularités décelées dans ces différentes documents. Le porte-parole du BCPSC, John Omombo a balayé d’un revers de la main toutes les accusations jugées non fondées portées contre leur institution.

« Jamais un Service Public n’a fait l’objet d’attaques et des critiques amères comme le BCPSC. Jamais un Projet Minier n’a reçu des flèches empoisonnées comme la Sino-congolaise des mines, SICOMINES S A », a-t-il déploré devant les médias nationaux et internationaux invités pour l’occasion.

Congo Hold-up, dit John Omombo, une supposée enquête menée par 5 ONG et 19 médias occidentaux, est une solide conspiration des officines occidentales toujours déjà déterminées à salir l’image, l’honneur et la réputation des Institutions de la RDC, des personnalités mais aussi elles s’emploient à fabriquer un environnement dépravé pour décourager les investisseurs particulièrement des entrepreneurs chinois.

« L’objectif est clair : poursuivre l’œuvre de déstabilisation de la RDC et empêché le peuple congolais de bénéficier de ses richesses du sous-sol. Malheureusement le Congo ne peut pas être un paradis géologique et demeurée éviternellement un enfer chronique. C’est ici l’occasion d’exprimer notre solidarité à Alain FOKA pour l’humiliation à cause de la vérité sur la République Démocratique du Congo », a-t-il dit dans ambages.

Il n’y a rien à cacher !  

Le porte parole du BCPSC a rappelé que la convention n’a pas été signée par des individus. « Cette convention a été signée au nom de la République par l’ancien ministre des infrastructures, Pierre Lumbi… C’est un contrat modèle. Il faut saluer le patriotisme de compatriotes qui ont négocié ce contrat. Ce n’est pas bien d’accuser injustement les partenaires chinois », a-t-il dénoncé.

Peu avant de conclure son propos, John Omombo a invité les uns et les autres à soutenir également Joseph Kabila qui a accepté de passer pacifiquement le pouvoir alors qu’il était jeune.

« Joseph Kabila n’est pas un diable pour la RDC. Laissez le Congo gérer ses problèmes », a-t-il fait savoir.

Ci-dessous, l’intégralité de la conférence de presse de John Omombo, porte-parole du Bureau de coordination et de suivi du Programme sino-congolais !

Conférence de presse du porte – parole du BCPSC

Fleuve Congo Hôtel, lundi 06 décembre 2021

Mesdames et Messieurs de la presse,

En ce moment solennel où je porte la parole du Bureau de coordination et de suivi du Programme sino-congolais, « BCPSC » en sigle, permettez-moi, au nom du Secrétaire Exécutif du BCPSC, le Pasteur Moïse EKANGA LUSHYMA et de l’ensemble des cadres et agents de ce service public, de vous présenter mes vœux les meilleurs de paix, de prospérité et de longévité pour l’année 2022. Qu’il en soit de même pour vous tous nos invités en vos différents titres et qualités.

Mesdames et Messieurs de la presse,

Jamais un Service Public n’a fait l’objet d’attaques et des critiques amères comme le BCPSC. Jamais un Projet Minier n’a reçu des flèches empoisonnées comme la Sino-congolaise des mines, SICOMINES S A.

Que des prétendues enquêtes aux procédures et conclusions biaisées !

Il y a d’abord, comme vous le savez, l’Observateur africain des ressources naturelles, Afrewatch qui a publié en juin 2021 un rapport dévastateur intitulé convention de la Sino-congolaise des mines : qui perd, qui gagne entre l’Etat congolais et la Chine ? Afrewatch conclut que la partie chinoise n’a exécuté que 55,5% d’obligation contre 83,3% d’exécution pour la partie congolaise. Par conséquent la partie congolaise est exposée à un risque d’endettement en ce sens qu’elle n’est pas en mesure de rembourser le prêt chinois et leur gros intérêts cumulés. Deux éléments : il n’existe pas une Convention Sino-congolaise des mines. S’agissant des chiffres évoqués à la page 7, point B.3 Afrewatch dit que pour le volet mines, jusqu’en 2016, le Groupement d’entreprises chinoises a déboursé la somme de 1 702 814 509 USD. Mais, la J-V SICOMINES n’a encaissé qu’un montant de 2.164.139.040 USD. Il se dégage ainsi une différence de 461 324 531 USD qu’Exim Bank a décaissés, mais qui n’a pas été encaissé par la J-V.

Deux hypothèses peuvent expliquer cette situation : soit le montant n’a pas été décaissé, auquel cas il aurait été comptabilisé comme dette pour la RDC et est censé générer des intérêts ; soit il a été décaissé et aurait été détourné ; conclut Afrewatch. Quel crédit peut-on faire à un rapport qui confond Exim Bank of China au Groupement d’Entreprises Chinoises. En plus, par quelle magie peut-on encaisser deux milliards alors que le décaissement est d’un milliard.

Ensuite, le consultant indépendant de l’initiative pour la transparence des industries extra-actives ITIE-RDC qui revient à la charge au mois de septembre dernier avec son rapport dit intérimaire, intitulé : Etude d’évaluation de la mise en œuvre de la Convention de collaboration relative au Développement d’un projet minier et d’un projet d’infrastructures en République Démocratique du Congo.

Il fait usage abusif d’une rhétorique enflammée avec des concepts tels que : Préjudice sans précédent, escroquerie juridique, poursuite pour crime économique, dépolitisation du programme, etc. en même temps, il tire une conclusion qu’il s’agit d’un contrat léonin avec toutes les conséquences qui en découlent.

Enfin, Congo Hold-up, une supposée enquête menée par 5 ONG et 19 médias occidentaux, une solide conspiration des officines occidentales toujours déjà déterminées à salir l’image, l’honneur et la réputation des Institutions de la RDC, des personnalités mais aussi elles s’emploient à fabriquer un environnement dépravé pour décourager les investisseurs particulièrement des entrepreneurs chinois. L’objectif est clair : poursuivre l’œuvre de déstabilisation de la RDC et empêché le peuple congolais de bénéficier de ses richesses du sous-sol. Malheureusement le Congo ne peut pas être un paradis géologique et demeurée éviternellement un enfer chronique. C’est ici l’occasion d’exprimer notre solidarité à Alain FOKA pour l’humiliation à cause de la vérité sur la République Démocratique du Congo.

Par conséquent, le Bureau de Coordination et de suivi du Programme Sino-Congolais n’accorde aucun crédit à cette campagne de diabolisation dénommée Congo Hold-up. Il est hors de question pour le BCPSC de se justifier sur des graves mensonges boutiqués par un consortium d’ONG et des médias occidentaux qui n’ont aucune considération pour les médias congolais ni pour les ONG congolaises.

 

Le BCPSC rappelle qu’aucun mécanisme juridique ne prévoit la gestion de la RDC par des ONG et des médias occidentaux. Les révélations faites dans la presse par l’Inspection Générale des Finances prouvent à quel point Congo Hold-up n’est ni plus, ni moins une grossièreté. Trois millions cinq cent mille (3.500.000) présumés documents bancaires analysés en un temps record, une célérité incroyable, et donc il s’est agi d’un fixisme sur des personnalités aussi bien de l’actuel que de l’ancien régime pour ternir l’image de la République Démocratique du Congo dans le domaine de la gestion des finances publiques.

 

C’est le secret bancaire qui est dévoilé sur la place publique. Cela va impacter négativement sur l’économie du pays, décourager les investisseurs, démoraliser les africains à œuvrer dans le secteur bancaire pour ne pas leur permettre de bénéficier des richesses africaines.

 

Congo hold-up jette un discrédit sur la Banque Centrale du Congo, l’accusant de n’avoir pas joué son rôle, sachant bien que la BCC est appelée à discuter avec la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International.

 

Est-ce que les congolais se sont posés question la de savoir quelle la motivation de cette enquête et quelle image les partenaires extérieurs financiers auront-ils de la BCC ?

 

Quelle est la motivation de cette enquête ? Qui sont les vrais acteurs derrière. Cette enquête ? Pour quel objectif les enquêteurs ont-ils fait diffuser un spot de campagne  de leur rapport ?

 

Ces rapports ont l’avantage de revêtir un caractère magistériel et se présentent comme des dogmes qui n’ont pas vocation d’accorder des commentaires et des réactions aux incriminés.

 

De l’analyse de ces enquêtes conspiratrices contre le Projet de Coopération sino-congolais, le BCPSC note les principaux griefs ci-après :

 

  1. Présumées pratiques de corruption dans lesquelles se seraient trempés des structures et certains Responsables du Programme sino-congolais ;
  2. La sous-évaluation ou minoration des réserves minières ;
  3. Certains affirment que les gisements de la RDC ont été hypothéqués en Chine auprès d’Eximbank ;
  4. D’autres évoquent l’éventuel déséquilibre dans la répartition des parts entre les actionnaires de la SICOMINES ;
  5. Le doute sur la capacité de la SICOMINES à assurer le remboursement des prêts ;
  6. La divergence des chiffres fournis par le BCPSC, la SICOMINES et la DGDP ;
  7. L’opacité dans la gestion du Projet de Coopération sino-congolais ;

 

  1. Le faible niveau d’infrastructures réalisées, l’inéligibilité de certains projets d’infrastructures avec l’annexe C de la Convention de collaboration qui poserait problème ;
  2. L’escroquerie dont l’État congolais serait victime dans sa participation au capital social du Projet BUSANGA, une centrale hydroélectrique construite à plus de 90 kilomètres de Kolwezi dans la province du Lualaba ;

 

En résumé, les préoccupations reviennent principalement sur le Projet Minier, le Projet d’infrastructures et la Centrale hydroélectrique de Busanga.

 

Face à toutes ces graves allégations mensongères qui désinforment et désorientent aussi bien la population, certains officiels congolais que l’opinion internationale, le silence risque d’être interprété comme un aveu de culpabilité.

 

Ainsi, devant cette situation qui présente une face particulièrement sombre et désolante du Projet de Coopération sino-congolais, le BCPSC fait face à un devoir de vérité. Voici les précisions fournies par le BCPSC  pour édifier notre population et les autorités congolaises :

 

  1. Le Bureau de Coordination et de suivi du Programme sino-congolais est un service public placé sous l’autorité du Premier Ministre, Chef du Gouvernement. Il assure le suivi de l’exécution de la Convention de Collaboration entre la République Démocratique du Congo et le Groupement d’Entreprises chinoises relative au Développement d’un Projet Minier et d’un Projet d’Infrastructures en République Démocratique du Congo signée le 22 avril 2008. Conformément à l’article 16 de la Convention de collaboration, le BCPSC joue le rôle d’interface, de facilitation et de suivi de l’exécution des accords. Il ne gère pas les fonds du Programme. Le BCPSC ne voit pas l’argent, il ne voit que les projets. On ne peut pas demander des comptes à quelqu’un qui n’a pas géré. Le Secrétaire Exécutif du BCPSC, le Pasteur Moïse EKANGA LUSHYMA n’a pas géré les fonds du Programme Sino-congolais. Il inacceptable de l’exposer à l’indignité et au déshonneur. Ceux qui se sont imposés cette mission malveillante de le salir peuvent désormais se calmer.

 

 

 

 

 

 

  1. La SICOMINES est issue de la Convention signée entre la République Démocratique du Congo et le Groupement d’Entreprises chinoises. Elle n’est pas une structure née d’un contrat entre individus. Les infrastructures minières sont assurées, financées et réalisées par la SICOMINES. Quant aux infrastructures de base, infrastructures gouvernementales, elles sont réalisées par les entreprises chinoises mais les contrats sont négociés et signés par la Partie congolaise représentée par le Ministère des ITPR et les entrepreneurs.

 

  1. La SICOMINES reste l’unique partenariat minier qui intervient dans le domaine des infrastructures. La RDC bénéficie des infrastructures en dehors du site du Projet. Le dette de la SICOMINES sera payée par elle-même, elle ne pèse pas sur le Trésor public. Dans ses rapports, la DGDP présente le Projet SICOMINES comme un passif conditionnel. Donc, le projet n’est pas inscrit dans le compte de la dette.

 

  1. La SICOHYDRO, Centrale hydroélectrique de BUSANGA est un projet privé réalisé conformément à la loi n°14/011 du 17 juin 2014 relative au secteur de l’électricité en RDC. C’est un projet qui vient soutenir la SICOMINES qui a une pénurie en énergie électrique dans la région du projet. Les partenaires chinois en tant qu’opérateurs se sont appuyés sur cette loi pour investir dans le projet Busanga. Sur un total de 240 MW à produire, 170 MW seront destinés à la Sicomines et 70 MW pour les ménages et l’industrie minière. Le Projet Busanga n’entre pas dans la comptabilité de SICOMINES. Ce n’est pas une charge pour Sicomines. On n’intègre pas le fonds de Busanga dans les calculs de rentabilité de SICOMINES.

 

  1. Le Projet BUSANGA est financé par les apports du Groupement d’Entreprises chinoises, c’est-à-dire les actionnaires chinois de SICOMINES. L’État congolais n’a rien investi dans ce projet privé, il a bénéficié du portage des Entrepreneurs chinois pour lui permettre d’avoir un droit de regard sur le Projet. L’État congolais n’aura rien à payer.

 

  1. Les projets d’infrastructures ont démarré en 2009, alors que la mise en production de la 1ère phase du Projet minier est intervenue à fin 2015. Le déficit de l’énergie électrique n’ayant pas permis à SICOMINES d’accroître sa capacité de production de 125.000 tonnes de cuivre 250.000 tonnes cuivres l’an, il a été sage de ralentir le niveau d’infrastructures pour éviter d’accroître le service de la dette.

 

  1. Toujours dans le domaine des infrastructures, il y a lieu de saluer la complémentarité avec d’autres projets des concessions routières avec SGR, SOPECO, qui permettent de développer des infrastructures dans notre pays. Ces concessionnaires acceptent de financer 1400 Km des routes au lieu de 743 Km initialement prévus et réalisent des progrès contrairement aux principes qui voudraient qu’on tienne compte de la rentabilité dans une concession routière : 3000 passages par jour. Les concessionnaires ont financé même les routes de contournement, ce qui est difficile pour l’État congolais qui a du mal à trouver des moyens pour ses propres routes. Ils n’ont pas tenu compte du risque qu’ils courent parce qu’il est difficile pour nos routes d’enregistrer 3000 passages par jour. Il n’y a aucune raison de créer un environnement pour décourager les concessionnaires.

 

  1. Lorsqu’on parle des partenaires chinois, il faut un minimum de respect. La République Démocratique du Congo travail des partenaires crédibles et respectables. Les entreprises telles que CREC, Sinohydro, ZINGWEI Technic corporation et autres, ne sont pas des célèbres inconnues. Ce sont des très grandes entreprises des infrastructures, bâtiments et travaux publics cotées dans le monde.

 

  1. Projet minier

 

  1. A ce jour, les ressources minières de Sicomines ne font pas l’objet d’hypothèques auprès d’EximBank of China. Depuis le 25 juin 2012, Sicomines et Eximbank ont signé l’accord sur l’extinction portant sur les permis d’exploitation 9681 et 9682. Depuis lors, le Cadastre minier avait procédé à la radiation des hypothèques dans les registres des hypothèques des amodiations et des contrats d’option ainsi qu’au dos des titres de droits miniers portant sur les mêmes permis d’exploitation.

 

  1. Il ne s’agit pas d’une cession des réserves et donc des droits miniers au Groupement d’Entreprises chinoises auquel cas on évoquerait le bradage des ressources du Congo. Il s’agit plutôt d’une exploitation commune Groupe GECAMINES et Groupement d’Entreprises chinoises devant générer les ressources financières nécessaires pour le remboursement de différents prêts consentis par Eximbank of China.

 

  1. Conformément aux dispositions de l’article 1 de la Convention de collaboration, le Projet Minier a pour fonction d’assurer le remboursement de différents prêts ayant servi au financement de ces deux Projets. L’article 1.2.2 fait également allusion au remboursement, quant à l’investissement minier.

 

  1. Pour ce qui est des réserves, les dispositions de l’article 4 de la Convention de collaboration parlent entre autres des « Droits et Titres miniers couvrant les gisements naturels cupro-cobaltifères contenant des réserves minières estimées à environ 10.616.026 tonnes de cuivre dont environ 6.813.070 tonnes de cuivres en ressources certaines… Ce sont des chiffres avancés par la GECAMINES lors des négociations. La RDC avait une connaissance approximative de ses réserves. Le Consultant indépendant de l’ITIE-RDC ne devrait pas entretenir une confusion entre réserves « estimées » et réserves « certaines ».

 

  1. Aujourd’hui, le BCPSC confirme que les réserves minières n’ont pas été sous-évaluées ni minorées. L’Étude de faisabilité avait été approuvés par les Gouvernements congolais et chinois. La question des réserves ne devrait pas se poser dans la mesure où les travaux géologiques et de prospection doivent se poursuivre pour améliorer leur niveau. Les réserves présentées dans l’Étude de faisabilité ne sont pas définitives. Aussi faut-il préciser qu’aucune société minière n’a fait de prospection totale.

 

  1. Les installations industrielles de SICOMINES entrées en production à fin 2015 sont celles de la 1ère phase et ne représentent la pleine capacité à installer. La 2ème phase de l’unité de traitement des minerais portant la capacité totale installée à 250.000 tonnes de cuivre vient d’être achevée. Elle entre en production avec le lancement de la Centrale hydroélectrique de BUSANGA dont les premiers essais de deux premières machines ont été faits en novembre dernier.

 

  1. Quant au prétendu déséquilibre dans la participation au capital social de SICOMINES, l’enjeu est ailleurs car le débat sur la rentabilité financière devrait évoluer. Au-delà de la rentabilité financière, l’Etat bénéficie de toutes les éxternalités positives (emploi, transfert de technologies, fiscalité, redevance de change, création de la classe moyenne, infrastructures de base, etc.).

 

  1. A titre d’exemple, une étude menée par Belinda YASMINE BENAO qui décrit les structures du capital dans des Joint-ventures minières pour 6 pays à savoir le Pérou, le Burkina-Faso,le Sénégal, la Zambie, la Mongolie, la Guinée, la Bostwana, révèle qu’aucun pays détenteur des réserves minières n’est majoritaire. Le Pérou a même laissé 100% des parts aux canadiens. Pour le cas de la RDC qui détient plus de 30% dans une Joint-venture à forte intensité capitalistique c’est un exploit.

 

  1. Les délégués congolais aux discussions avec les investisseurs chinois avaient négocié en hommes respectables. C’est à partir de la Joint-venture Sino-congolaise des mines SICOMINES S.A. qui a permis à la GECAMINES a pu voir sa participation dans d’autres partenariats être relevée. Parce que les anciens contrats avaient été revisités.

 

  1. Personne ne fait allusion au contexte de négociation de la Convention de collaboration. Un contexte des négociations avec le Fonds Monétaire International FMI et la Banque Mondiale dans le cadre de l’initiative PPTE où l’emprunt était devenu un poison prohibé pour l’État Congolais et ses entreprises. Ceci a été même repris dans la loi n°11/011 du 13 juillet 2011 qui interdit, en son article 15 dernier alinéa, à l’État congolais d’emprunter à l’extérieur du pays. Dans ce contexte, dépourvu des ressources, l’État ne pouvait compter que sur des partenariats du genre SICOMINES pour assurer le financement de ses projets d’infrastructures.

 

  1. Projet d’infrastructures

 

Au Congo Kinshasa les budgets des travaux sont souvent indécis, il faut parfois ajouter 10% d’imprévus parce que dans la plupart des cas, la RDC ne présente pas des projets mais les états des besoins. Aussi faut-il indiquer que les coûts décriés ne relèvent pas de l’ACGT mais de la Commission infrastructures mise en place en amont et constituée de l’OVD, BAU, Office des Routes, etc.

 

L’annexe C reprend une liste des projets dont le coût global dépasse 16 milliards dollars américains. Face à la pression du besoin, il fallait une planification rigoureuse. La convention de collaboration n’accorde pas à un consultant la qualité de censeur des projets pour juger de l’éligibilité ou de l’inéligibilité de chaque projet.

 

C’est dans le malheur qu’on reconnaît des vrais amis. La Chine a toujours été aux côtés de la RDC chaque fois que le pays est en détresse. La coopération économique avec la Chine ne date pas de l’époque du Président de la République Honoraire. Sa date de l’époque de Lumumba, puis Mobutu avec des infrastructures impressionnantes dont le Stade de Martyrs et le Palais du Peuple. C’est le moment d’éveiller la conscience nationale pour que les congolais protègent la coopération Sino-congolaise. Le projet de coopération Sino-congolaise reste un modèle de partenariat pour notre pays. Le chinois est un bon ami pour le congolais.

 

La RDC doit disposer de sa liberté de choisir les partenaires et le type de partenariat pour son développement. Les Chinois participent activement au développement de la RDC par la construction des infrastructures, il est hors de question de s’attaquer aux chinois.

 

John OMOMBO TSHUMBA

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