Samedi, 1er octobre 2022-À l’Est de la RDC, les groupes armés nationaux et étrangers se livrent aux actes meurtriers depuis plusieurs décennies. Des civils innocents sont massacrés à l’aide de la lame de hache et machette jour et nuit dans plusieurs agglomérations des territoires de Beni, Irumu et Mambasa par les rebelles du groupe terroriste des forces démocratiques et alliées (ADF) et dans le territoire de Djugu par les miliciens de la CODECO. Outre ces milliers de morts, ces rebelles pillent et incendient les biens de la population.
Ces victimes de massacres restent abandonnées à leurs tristes sorts 8 ans après les premières tueries vécues en octobre 2014 dans le territoire de Beni.
Le gouvernement, la communauté internationale, les organismes Africains sont restés calmes sans se soucier du quotidien de ces victimes des massacres.
Des centaines d’enfants sont désormais orphelins des massacres sans espoir du lendemain. Les uns se trouvent traumatisés et ne savent pas comment étudier, quoi manger suite à cette insécurité qui ne cesse d’augmenter les victimes.
Au-delà des opérations militaires dans la partie Est de la RDC, le gouvernement devrait se pencher à la vie de misère que mène des milliers de familles qui ont perdu leurs proches tués par les rebelles, et ont même abandonnés leurs champs, maisons des commerces fuyant les affres de guerres.
Outre cela, l’Etat congolais doit créer l’emploi pour la jeunesse désespérée des provinces en proie à l’insécurité en vue de limiter l’enrôlement des jeunes dans des groupes armés avec la politique d’autodéfense ou se noyer dans la drogue et l’alcool pour fuir les chagrins causés par cette insécurité.
Disons que, c’est ce dimanche 02 octobre 2022 que la communauté de Beni célèbre le 8eme triste anniversaire du début des carnages dans la région.
Tenez le 02 octobre 2014, un groupe de gens non autrement identifiés font irruption dans deux villages du groupement Babumba-Kisiki en territoire de Beni, tuant à leur passage des hommes, femmes, enfants et vieillards.
Les victimes sont décapitées devant les membres de leurs familles à l’aide des armes blanches.
Une tragédie inoubliable qui a marqué le début d’une longe série de tueries dans les entités de Beni et Ituri et aujourd’hui, les ADF sont accusés d’avoir commis ces massacres.
La justice sera-t-elle rendue à ces milliers de personnes tuées ? L’avenir nous le dira !
Samy KITHA