29 mars 2021-Le député national, élu de la circonscription de Funa, à Kinshasa, Lebe Mupiya Florent plaide pour son innocence face à toute tentative de récupération politique du dossier de la mort d’un jeune de son quartier de Kimbangu.
En effet, il s’agit d’une affaire qui a eu lieu en date du mardi 24 mars dernier, sur la direction Mariano, alors que ce dernier tout en étant dans sa voiture, a été confronté à une embuscade des jeunes Kuluna en train de se jeter des projectiles entre eux. Etant menacé dans sa voiture, selon le fait raconté par ce dernier, son garde du corps jouant à la prudence, a tiré en l’air pour disperser ces jeunes, en vue de protéger la vie de son patron. Cette balle tirée, poursuit-il, a été exécutée sans son aval.
Le député Lebe Mupiya Florent raconte : «C’est alors que 50 minutes plus tard après mon arrivée à la maison, j’entends des bruits des personnes qui menacent mon portail pour accéder dans la parcelle, témoignant ainsi que mon policier a tué un jeune homme».
«Toute suite, j’ai rappelé le policier pour une demande d’explication assez claire. Le policier confirme une fois de plus qu’il avait tiré en l’air pour disperser la foule», a-t-il souligné.
Le député voyant le mal s’empirer, a décidé d’appeler la police pour une intervention rapide de la situation qui ne cessait de s’aggraver. «C’est alors que j’ai constaté que le policier avait fuit, en lieu et place de venir témoigner par rapport au déroulement du fait, bien évidemment après le renfort des policiers».
Dans cette situation tragique, le député Leb Mupiya Florent rappelle son innocence face à toutes les accusations faites contre sa personne et appelle la population de son coin au calme.
En bon père de famille qui, du reste, partage la douleur de la famille de l’illustre disparu, promet ne pas manquer d’assister ces parents dans cette épreuve.
Par ailleurs, il a réitéré son soutien à cette population de Funa qui en dépit de tout, vit toujours en communion avec lui. Pour lui, toutes les langues mensongères qui se délient sont des œuvres à bannir et demande à la justice du pays de faire son travail en bonne et due forme.
Guillaume MAVUDILA