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Kongo Central : Face à face ministre provincial en charge de la communication et les principaux animateurs des structures des médias associés de quelques directeurs de programme de la presse audiovisuelle et en ligne !

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Samedi, 30 novembre 2024-À l’initiative personnelle de Carole Kiatazabu Itambo Kasa-Vubu, ministre provincial en charge de la communication, une réunion d’échanges a regroupé autour d’une même table, d’une part, cette dernière, et, d’autre part, les principaux animateurs des structures des médias émettant au Kongo Central. A savoir : Célestin Bibimbu Kuhuna, Dieudonné Muaka Dimbi et Génie Shambuyi Batubenga représentants respectivement le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) et l’Observatoire des Médias Congolais (OMEC).

A ceux-là étaient également associés quelques directeurs de programme de la presse audiovisuelle privée et en ligne.
Cette rencontre qualifiée d’historique puisque la toute première depuis sa nomination à la tête de cet important ministère, a été en effet organisée en prélude d’une grande rencontre en gestation que projette Carole Kiatazabu Itambo Kasa-Vubu ; laquelle regroupera dans un temps record tous les médias tant audiovisuels, écrits qu’en ligne fonctionnant dans cette province et ce, dans une somptueuse salle qui reste à déterminer.

Au cours de cette première rencontre, Carole Kiatazabu Itambo Kasa-Vubu qui joue aussi le rôle de porte-parole du gouvernement provincial dirigé des mains de maître par Grâce Nkuanga Masuangi Bilolo, gouverneur du Kongo Central, n’était pas allée par le dos de la cuillère en fustigeant avec beaucoup de regrets les dérapages que commentent au jour le jour certains professionnels des médias du Kongo Central. En l’occurrence ceux qui se servent très souvent des réseaux sociaux pour s’attaquer aux autorités.

En sa qualité de maman de tous les professionnels des médias de cette contrée de la République Démocratique du Congo, elle les a tout simplement invité à faire désormais preuve de beaucoup de professionnalisme et d’objectivité dans l’exercice de leurs professions. Cela, en vue de braver le sentier de la médiocrité au profit de l’excellence.

C’est dans cette optique les a-t-elle en outre exhorté, pour la pacification de cette province qualifiée depuis des lustres comme étant un havre de paix, à ne produire que des messages de paix en lieu et place de ceux frisant les injures, la calomnie, la diffamation, la xénophobie ainsi que de ceux incitant à la haine et à la violence.

Carole Kiatazabu Itambo Kasa-Vubu s’est ensuite attardée à prodiguer de sages conseils à ses interlocuteurs, tous journalistes, à la réalisation de beaucoup d’émissions en langue kikongo pour une meilleure compréhension de leurs auditeurs, téléspectateurs et internautes analphabètes.

Car, a-t-elle souligné en substance, cette langue devant être soumise à une protection sans faille, tend lentement mais sûrement vers sa disparition par la seule volonté de toute la communauté Ne-Kongo qui ne veut presque plus l’utiliser de façon régulière dans leurs causeries en famille ; le relègue ainsi au second plan.

Pour chuter, Carole Kiatazabu Itambo Kasa-Vubu a mis en exergue les émissions à caractère éducatif devant à tout prix prendre le dessus sur les autres dans les différents médias du Kongo Central. Telles que celles traitant surtout les questions liées entre autres au genre, à la violence faite à la femme dans sa diversité ; mais aussi à la sexualité qui ne doit plus demeurer un sujet tabou.

Cette rencontre qui s’est déroulée dans un climat de parfaite compréhension mutuelle a été cependant clôturée par des suggestions et recommandations très riches en enseignement faites par l’un et l’autre participant auprès de la ministre et lesquelles devraient être contenues dans le draft encore en chantier devant englober tous les différents points qui seront débattus lors de la grande activité tant souhaitée par les professionnels des médias qui, de par cette initiative prise par la ministre ayant la communication dans ses attributions, ne se sentent plus abandonnés par le gouvernement provincial comme autrefois.

Dieudonné MUAKA DIMBI 

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