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Protection de la nature : la RDC classée parmi les grands pays fournisseurs des écailles de pangolin au monde !

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Lundi, 12 décembre 2022-Aucune personne dans le monde n’est autorisée à tuer où à commercialiser le pangolin où encore ses écailles, c’est une interprétation faite le weekend à Kinshasa par un expert de protection de cet animal sensé être protégé.

Pour lui, la République démocratique du Congo est comptée parmi le trois pays fournisseur des écailles de pangolin au monde d’une manière illicite.

Le pangolin menacé d’extinction par le braconnage en RDC fait, désormais partie, des espèces dont le commerce est interdit à l’échelle mondiale. Cette décision a été votée à l’unanimité par la convention internationale sur le commerce d’espèces sauvages menacées d’extinction en Afrique du Sud où certains pays appliquent déjà cette décision mais la RDC ne l’a pas encore adopté, a indiqué Claude Iflankoy Keboy.

 » En République Démocratique du Congo, nous n’avons pas un plan stratégique pour le pangolin comme c’est le cas avec l’Okapi et le Bonobo. Nous avons huit espèces au monde placées à l’annexe 1 sur le plan du commerce illégale et illicite. Il y a quatre en Asie et quatre autres en Afrique dont trois sont en RDC que nous pouvons retrouver dans d’autre pays « , a dit le coordonnateur de la Synergie Rurale, Action Paysanne et expert du groupes des spécialistes des pangolins.

À en croire ses propos, le pangolin est une espèce désormais protégée parce qu’elle est l’unique au monde qui as des écailles. Le Pangolin est un petit mammifère de la famille des Mantidés connu sous le nom de fourmilier écailleux. Le pangolin a plus que jamais besoin de protection pour la simple et bonne raison qu’il peut difficilement se défendre seul. Plutôt que d’adopter la fuite, celui-ci se roule en boule lorsqu’il est confronté à un danger, favorisant la tâche aux braconniers qui n’ont plus qu’à le ramasser.

« Pour les organisations en charge de la défense de la faune, il s’agit d’une victoire et d’un pas en avant vers de nouvelles mesures de protection. Jusqu’à présent, la vente de ces spécimens et produits dérivés était considérée comme légale, bien que réglementée en adoptant cette approche radicale de la communauté internationale qui exige de mettre fin aux dérives du marché noir, a-t-il renchérit.

Notons que le coordonnateur de SyR-AP a été invité par les ministres provinciaux des provinces de Lualaba, Haut-Lomami, Tanganyika, Ituri, Mongala, Équateur, Kwango et Sud-Kivu pour une collaboration sur la protection des Pangolins dans leurs provinces et par la même occasion, il est invité par les responsables des parcs de Kahuzi-Biega et Virunga pour une sensibilisation dans les villages riverains de ces parcs.

Blaise MABALA

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