
Samedi, 24 août 2024-Des inconnus ont fait irruption au domicile d’une famille, dans la nuit du vendredi 23 au samedi 24 Août 2024 dans une parcelle située au numéro 22 de l’ avenue Lemfu, au quartier ONL situé dans la Commune de Kasavubu, dans le district de la Funa. Curieusement, ces inciviques n’ont rien emporté, ni Causer des dégâts matériels ni humains, rapportent les témoins de cette incursion armée qui ressemble à une descente punitive sinon à un règlement des comptes.
Selon des sources concordantes, c’est la propriétaire de la maison Madame Viviane DIWATA, nutritionniste de profession qui était visée.
Cette professionnelle de la santé déjà victime de deux tentatives d’enlèvement depuis qu’elle est rentrée à Kinshasa en provenance du territoire de kwamouth dans la province de Maï Ndombe où depuis la fin du mois de juillet 2022, est devenu le théâtre d’un conflit d’une grande violence entre les membres des communautés Teke et Yaka autour des redevances coutumières sur le foncier à presque 200 kilomètres de la capitale Kinshasa, provoquant ainsi une détérioration brusque de la situation.
Mme DIWATA a mené plusieurs plaidoyer auprès des autorités locales sur les droits des ayant droits coutumiers locaux pour trouver des solutions mais en vain.
Les informations recueillies sur place renseignent également que Madame Viviane, serait , elle et sa famille, absentes de son domicile depuis quelques jours.
Les malfrats armés de machettes ont fait irruption dans la maison de Madame Viviane proférant des menaces contre cette dernière qui est certainement leur cible, estiment les témoins oculaires de cette scène terroriste, encore sous le choc dans le quartier ONL.
Les bandits armés non autrement identifiés ont été décrits comme étant des hommes musclés portant des bandeaux rouges sur leurs têtes, rasées de près avec des cicatrices visibles au front parlant une langue qui s’ apparente au Kikongo de Bandundu.
Certains analystes se posent alors la question de savoir s’il ne s’agit pas là d’une signature qui porterait la marque du Modus operandi des membres de la milice » Mobondo » ou leur ramifications venus faire payer la monnaie de sa pièce à cette courageuse nutritionniste très engagée non seulement dans la sensibilisation des causes et conséquences du conflit Teke et Yaka mais surtout dans la défense des droits des ayants droits locaux, notamment les Teke ?
Une question qui reste posée.
Aux autorités d’ouvrir l’oeil et le bon pour sécuriser et encourager les bonnes volontés qui s’engagent et contribuent à éradiquer ce conflit qui menace la sécurité de la capitale et endeuille inutilement ce coin de la République.
Lionel Ipakala (Pigiste)



