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Grève à la société pétrolière Perenco : la hache de guerre enterrée, le calumet de la paix fumé !

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Mercredi, 9 février 2022-La grève qui a secoué la société pétrolière Perenco de Muanda, une cité située à 210 Km à l’ouest de Matadi, capitale de la province du Kongo Central, appartient désormais à l’histoire. Cela, grâce à l’intervention personnelle de Justin Luemba Makoso, Gouverneur a.i de cette province, qui a dû mettre à profit le peu d’expertise acquis dans ce genre de conflits pour faire régner la paix sociale au sein de cette entreprise pétrolière.

Deux jours durant, les responsables de Perenco et le banc syndical représentant les grévistes qui révendiquent l’amélioration de leurs conditions sociales très précaires ont été tous autour de Chef de l’exécutif provincial pour négocier sur les solutions à prendre au plus vite afin de décanter cette situation qui a paralysé à la fois la production pétrolière de la Perenco ainsi que les activités de la cité côtière de Muanda.

Ces négociations qui s’étaient déroulées dans un climat de parfaite compréhension mutuelle et en toute démocratie dans la salle de réunions du Comité de Concertation et de Développement de Muanda, ont abouti à des résultats qui ont en effet satisfait toutes les parties en conflit.

A cette occasion, Justin Luemba Makoso qualifié de pacificateur par les uns et les autres a profité de cette accalmie qui règne présentement à Muanda pour demander aux responsables de la Perenco de ne licencier aucun grévistes bien que ces derniers ont manifesté de façon désordonnée et sauvage en violation des lois de la République Démocratique du Congo pour avoir bloquer le fonctionnement de la Perenco qui, somme toute, produit du pétrole qui s’accompagne avec de gaz qui alimente du courant électrique à travers non seulement la cité côtière de Muanda ; mais aussi les installations pétrolières qui s’y trouvent.

A noter que près d’une semaine durant, les agents des sociétés contractantes de la Perenco à savoir : ceux de la Société de construction et de gestion des ressources humaines (SOCOGER) ainsi que ceux de NEW-ESCOKIN ont observé un arrêt de travail pour réclamer la suppression des écarts sur les indemnités de vie chère et la révision à la hausse de leurs frais de logement qui, pour l’heure, laissent à désirer.
C’est cette situation qui a fait déborder le vase et entraîner cette grève que tout le monde a déploré. Heureusement que le Gouverneur a.i Justin Luemba Makoso a joué au sapeur pompier.

Dieudonné MUAKA DIMBI

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