Samedi, 16 mars 2024-En sa 10 année d’existence, elle vient de se déclarer injuste et incapable de s’assumer de ses missions régaliennes par sabotage de la loi électorale en vigueur qui était censée être mieux interprétée par Elle.
Cette juridiction qui a été créée en 2014 et qui est l’émanation de la Cour Suprême de Justice, juge pénal du Président de la République et du Premier Ministre, est aussi chargée des contentieux électoraux et des conflits entre pouvoir Législatif et Exécutif.
Les arrêts de cette Haute Cour prononcés dans l’après-midi du 12 mars 2024, lors de son audience publique concernant les contentieux électoraux des élections des députés nationaux au scrutin combiné du 20 décembre 2023 étaient catastrophiques et une grande désolation pour plusieurs personnes !!! Maggie, sorcellerie,…, monstre sans nom, les termes appropriés ne sont pas connus du grand public !!!!!!
Particulièrement dans la circonscription électorale de Kananga ville au Kasaï central, l’arrêt est fantomatique (imaginaire) !!!
En se référant au tableau ci-contre des résultats provisoires de la CENI, quand bien même celui-ci est émaillé d’erreurs, car LETA KATUMBA Prince de l’UDPS/TSHISEKEDI était premier avec plus de 17.430 voix, n’a octroyé que 9.459 voix et ne l’a pas été proclamé provisoirement élu par cette dernière. Or, le même Parti UDPS/Tshisekedi qui avait aligné 4 candidats à ce scrutin, a déjà obtenu un siège de son candidat (N°1 sur la liste de la CENI) qui aurait eu 10.109 voix selon ledit tableau de la CENI. Sur cette liste de l’UDPS/TSHISEKEDI, le deuxième ayant obtenu selon la CENI 9.459 voix est LETA KATUMBA Prince (N°5 sur la liste de la CENI) qui dépasse de 5.417 voix la candidate déclarée définitivement élue par la Cour Constitutionnelle et qui vient en troisième position sur la même liste (N°8 sur la liste de la CENI).
La Cour Constitutionnelle et ses juges doivent nous dire quelle est la formule mathématique ou magique qu’elle aurait utilisée pour arriver à ce résultat parce que l’UDPS/TSHISEKEDI a deux sièges, alors que l’article 118 point 6 de la loi électorale dispose: Dans les circonscriptions comptant deux sièges à pourvoir ou plus, le vote a lieu au scrutin proportionnel de listes ouvertes à une seule voix préférentielle avec application de la règle du plus fort reste.
Dans le cas de l’UDPS/Tshisekedi l’écart est 5.417 voix entre le candidat LETA KATUMBA Prince et la candidate proclamée élue (N°8 sur la liste de la CENI) par la Haute Cour. Ceci présage de l’injustice et nous laisse perplexe.
Voici quelques interrogations:
Quel livre de mathématique ou d’arithmétique la cour a fait recours, car le juge électoral est un juge mathématicien et de sincérité?
Y-a-t-il de nouvelle fonction de probabilité que seule la cour, par son Président, a fait usage?
Serait-ce par envoutement que la Cour a rendu ces arrêts ou la haine de la personne de LETA KATUMBA Prince?
Comment peut-on garantir les droits civiques des millions des Congolais par une instance qui a terni davantage l’image de la justice?
La population Kanangaise réclame que soit proclamé leur élu LETA KATUMBA Prínce, qui était voté et qui n’a pas acheté les votes auprès d’une Chambre Spéciale de la Cour Constitutionnelle. Ça sera justice. Sinon, tout le monde va affirmer que la Cour Constitutionnelle est une chambre de blanchiment de la tricherie.
Louis-Alphonse NTUMBA KABEYA, Analyste indépendant