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Justice : Voulant nuire à Fortunat Biselele, une certaine presse finit par induire le chef de l’Etat en erreur !

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Vendredi, 24 mars 2023-Interpellé par l’Agence nationale du renseignement le 14 janvier, et placé sous mandat d’arrêt provisoire le 21 du même mois, Fortunat Biselele dit Bifor fait toujours parler le landerneau politique congolais. Chacun y va de son opinion.

Cependant, dans la ville haute, une réalité fait l’unanimité : la précarité de son état de santé – une rupture totale du tendon au niveau de l’épaule droite attestée par le médecin orthopédiste Emmanuel Pay-Pay des cliniques Ngaliema.

Ses avocats ont, une fois encore, sollicité une liberté provisoire pour leur client. Mais, cette fois-ci, ils ont également demandé une autorisation de sortie pour suivre les soins appropriés. Sans doute dans le but de saper cette démarche, les ennemis de l’ancien conseiller privé du chef de l’Etat se lancent dans une campagne de nuisance en propageant des faussetés par voie de presse.

Et finissent pat tomber dans la diabolisation du président de la République lui-même par ricochet.

Ce mercredi 22 mars 2023, certains congolais ont été atterrés par un article publié par ce qui se présente comme un «<site d’information», à propos du député de Masisi Edouard Mwangachuchu, incarcéré depuis peu et en jugement pour une affaire d’atteinte à la sécurité de l’Etat.

Selon ce site, l’homme réclamerait ses 200 millions d’euros qu’il aurait prêté à la présidence de la République pour la construction du nouveau palais présidentiel, rien moins!

«Les mêmes sources rapportent que Mwangachuchu de l’Union sacrée a avoué aux juges de la cour militaire, être l’un de grands actionnaires de la compagnie de construction : « Democratic Congo High Tech Construction Company » (DCHTC), qui avait gagné le marché après une procédure de gré à gré».

Burlesque

Déjà, le côté burlesque de cette affirmation pouvait faire pouffer de rire les férus d’histoires humoristiques.

Cependant, à la grandiloquence s’ajoute le tragique, car le ou les auteurs de l’article trouvent un raccourci pour mêler Fortunat Biselele à cette affaire : «l’homme au coeur de ce deal est M. Fortunat Biselele qui servait de courroie de transmission entre Mr Felix Tshisekedi et le groupe de très influents rwandais. La tombée en disgrâce de Mr Bifort, sera une des raisons de la panique du député de Masisi, craignant que son argent ne se volatilise et cela malgré les assurances théoriques de la présidence à certains responsables de la DCHTC», peut- on lire.

« Toutes ces affirmations sont fausses et, de ce fait, dénuées de tout fondement. Ce sont des inventions de ce qu’il est convenu de petits média-poubelles. Notre client n’a jamais été lié ni de prêt ni de loin à une quelconque opération d’un prêt de la part de quiconque destiné à la présidence pour la construction d’un palais présidentiel ou pour toute autre raison», nous confie un avocat, membre du collectif des avocats de Fortunat Biselele.

Le fait est d’autant plus ridicule que la présidence de la République ne peut jamais contracter de dettes auprès des entreprises privées.

La fausseté de cette pseudo information ressort également sur le fait que c’est plutôt l’entreprise Malta Forrest qui a exécuté les travaux de réhabilitation du palais présidentiel, en partenariat avec le cabinet belge BK Architects Belgium, et non la société DCHTC.

« Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) et l’UNPC seront saisis incessamment pour sévir contre ces brebis galeuses qui nuisent à la noblesse du métier de journaliste dans notre pays, en publiant à longueur des journées des faussetés inventées de toutes pièces», se désole l’avocat.

Pire offense

Le comble de tout est que, ceux qui orchestrent cette campagne pour nuire à M. Fortunat Biselele en arrivent à souiller l’honorabilité du chef de l’Etat lui-même. En effet, l’article ci-haut cité soutient que l’arrestation de M. Mwangachuchu serait en réalité une manoeuvre destinée à le dissuader de réclamer ses 200 millions d’euros qu’il aurait prêtés à la présidence de la République.

En clair, au nom de l’Etat, Félix Tshisekedi aurait emprunté cette somme auprès d’un particulier pour se faire construire un palais de résidence officiel et, au moment de rembourser, il ferait arrêter son malheureux bienfaiteur ! Il n’y a pas pire offense à la personne du chef de l’Etat ! Qui peut, sérieusement, imaginer pareil montage de la part du magistrat suprême ?

Pour sa part, M. Biselele demeure serein et n’est pas du tout affecté par les infox diffusées à son propos, assure son avocat. Il garde intacte sa foi en la justice congolaise et en l’état de droit tel que prôné par le chef de l’Etat Félix Tshisekedi.

GABIX

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