Jeudi, 7 septembre 2023-Clôture ce Mercredi 6 septembre de l’atelier sur le renforcement des valeurs et mesures anti-corruption au sein de la présidence de la République. C’est le directeur de cabinet du chef de l’État qui a procédé à la clôture de ces travaux. Guylain NYEMBO a invité les participants à s’approprier les recommandations issues de ces assises.
Deux jours durant, les conseillers principaux, les secrétaires et les coordonnateurs des services spécialisés rattachés à la présidence ont reçu des notions sur l’intégrité et incorruptibilité dans l’exercice de leurs tâches. Guylain Nyembo, directeur de cabinet du Chef de l’État, rassure de la prise en compte des toutes les recommandations issues de ces assises.
Il promet de faire le suivi pour la mise en application des notions reçues en vue de permettre au Chef de l’État de réaliser sa vision.
« La bonne gouvernance comme vous le savez fait partie des stratégies dans le cadre de réalisation de la vision du Chef de l’État, il est essentiel qu’à ce niveau ici, nous puissions avoir tous les éléments nécessaires pour nous y accompagner. Nous allons, bien évidemment, prendre soins de toutes les recommandations qui ont été faites dans le cadre de cette formation et nous allons faire le suivi par la suite. Vous savez que dans le cadre de la restructuration de ce cabinet, pour le rendre encore plus efficace, nous allons continuer avec des telles actions pour permettre à cette machine du président de la république à bien faire son travail », a dit Guylain Nyembo, Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat.
Ces assises avaient pour objectif d’outiller les membres du cabinet du chef de l’État en valeurs morales nécessaires pour continuer à mériter la confiance du Chef.
Ils sont appelés à poser des actions axées sur les résultats dans la gestion de l’État. La cellule d’innovation et changement des mentalités reste optimiste quant à l’atteinte des objectifs visés à travers ces travaux.
» Si nous renforçons la capacité du personnel de la présidence de la République, ça permet à ce que le chef puisse pouvoir atteindre sa vision qui est le peuple d’abord. Sa vision qui consiste à pouvoir travailler pour que le peuple voit sa dignité être restaurée, le peuple congolais voit sa justice être restaurée, le peuple congolais voit son social être mis en place », Jacques Kambala Tshilombo, Coordinateur adjoint chargé des affaires technique et opérationnel au CICM.
» Nous croyons que les objectifs ont été atteints parce que les facilitateurs, les formateurs ont apporté la matière. Et dans les travaux qu’on a eu au niveau des ateliers, nous poussent, à croire que les gens ont beaucoup assimilé ce qui a été dit et les propositions faites pour justement rendre ce cabinet capable de défendre la bonne image du chef de l’État », souligne Jacques KANGUDIA, coordonnateur du CICM
En outre, ces travaux de deux jours ont permis aux uns et aux autres de poser un véritable diagnostic de la corruption au sein du cabinet du chef de l’État. Déterminée à éradiquer ce fléau, l’agence de prévention et de lutte contre la corruption, APLC se dit prête à accompagner chaque service pour l’élaboration d’un plan anti-corruption.
«Au niveau de chaque direction, chaque service, de chaque cellule, il y a des spécificités. Après cette formation, l’APLC pourra accompagner chaque cellule, service dans l’élaboration de ses plans anticorruption sectoriels, parce que la manifestation de la corruption dans un service peut être différente d’un service à un autre », argumente Thierry MBULAMOKO, Coordonnateur de l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption, APLC.
Dominique Migisha, coordonnateur de l’Agence pour le développement du numérique, service spécialisé rattaché à la présidence, se réjouit de la tenue de ces assises. Il est confiant que ceci va améliorer la bonne gouvernance et booster le social de la population.
« Cette activité autour de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption et le numérique est précisément aujourd’hui, un outil extrêmement efficace pour lutter contre les antivaleurs. Et c’est d’ailleurs en cela que le chef de l’État a impulsé le plan national du numérique, pour notamment, améliorer la gouvernance dans notre pays, et bien sûr, en particulier, en tout ce qui concerne le plan financier, le flux financier, le contrôle de flux financier et la traçabilité. Et donc, ça fait partie des éléments qui ont été soulevés, et qui ont été identifiés comme étant un levier pour atteindre les objectifs », a-t-il dit.
Certains membres du cabinet du Chef de l’État ont été accusés de corruption et autres antivaleurs avant la recomposition de ce cabinet. Ils ont, depuis, été remerciés et remplacés par des nouvelles têtes. Ces nouveaux collaborateurs du Chef de l’État se disent déterminés à rectifier le tir.
Avec l’ACP