Vendredi, 9 décembre 2022-Le passage de Pathy Nzuzi wa Makengedi à la mairie de Matadi, pensent beaucoup d’habitants de cette principale ville portuaire de la République Démocratique du Congo, devrait non seulement interpeller toute la notabilité locale qui, somme toute, devrait le capitaliser. Notamment par la pérennisation de son nom à travers l’une de ses réalisations de grande envergure sociale.
Cet honneur, à notre humble avis, devrait lui mériter sans autre forme de procès du fait des merveilles concrétisées par cet homme du peuple au cours de son mandat à la tête du chef-lieu de la province du Kongo Central à l’issue duquel il a prouvé aux yeux de l’opinion publique de quoi il était capable dans les tâches lui confiées par ses autorités hiérarchiques.
En effet, Pathy Nzuzi wa Makengedi, pour le commun de mortels, a été d’un apport considérable pour les autorités provinciales qui se sont succédées au sommet de cette province partant de son feu mentor Jacques Mbadu Nsitu Di Mavungu jusqu’à Guy Bandu Ndungidi ; en passant par Atou Matubuana Nkuluki et Justin Luemba Makoso.
Les trois anciens bourgmestres de cette ville à savoir : Nour Lukombo Luvundu, Sompa Bulezi et Edmond Nzita Phoba déjà décédé, respectivement des communes de Nzanza, Matadi et Mvuzi, en savent quelques choses et ne nous dirons pas le contraire.
Etant donné qu’ils étaient tous les trois des témoins oculaires des compétences de celui qui, sur fonds propres de la mairie, a eu à transformer bon gré mal gré certaines routes de Matadi ; désenclavant ainsi des quartiers entiers à d’autres à la grande satisfaction de ses administrés. Ce que ses nombreux prédécesseurs en manque des visions réalistes n’ont pas pu.
Suite à ce qui précède, d’aucuns pensent, à l’occurrence les matadiennes et matadiens, qu’il serait de bon aloi que la route de l’avenue Kinshasa communément appelée « route du Mont Kasu » située dans la commune de Mvuzi entièrement bétonnées par cet ancien maire soit débaptisée au nom de Patthy Nzuzi afin de permettre à la population de Matadi de mieux reconnaître ses bienfaits en lieu et place de s’égarer en voulant tout simplement pérenniser le nom de celui qu’on appelle affectueusement par tout le monde « Océan », « Bic Rouge » ou encore « Muana maman Maria » avec des ruelles et autres petites avenues sans beaucoup d’impacts de cette ville.
Tout compte fait, aux notables de Matadi de s’approprier de cette proposition non de moindre en la soumettant aux autorités politico-administratives locales récemment nommées en vue de la matérialisation de cette question.
C’est aussi le souhait de toute la population de Matadi. Car, dit-on, on reconnaît l’arbre par ses fruits.
Dieudonné MUAKA DIMBI