31 juillet 2021-La solution sur la désignation des nouveaux animateurs de la commission électorale nationale indépendante viendra-t-il de l’assemblée nationale ? La question mérite d’être posée au moment les confessions religieuses sont divisées.
Christophe Mboso tient certainement entre ses mains, une sorte de patate chaude. Tenez ! Le 28 juillet dernier, les chefs des confessions religieuses réunies au centre interdiocesain presque toute la journée n’ont pas trouvé un consensus pour désigner un nouveau président de la CENI.
Deux ailes se constituent, l’un composée de la CENCO et de l’ECC qui ne voulaient pas de Denis KADIMA comme Président et l’autre composée des six confessions religieuses qui ont porté la candidature de la personne précitée.
Il fallait donc recourir à l’assemblée nationale pour trouver l’issu favorable. Arrivés à la chambre basse, les chefs des confessions religieuses ont été reçus séparément par Christophe Mboso.
Ce dernier, soucieux de travailler dans la cohésion et dans l’objectif d’aider les chefs d’églises à se mettre d’accord sur un nom, décidera d’accorder un délai supplémentaire de 48 heures pour leur permettre de doter le pays d’une commission électorale véritablement indépendante.
Cet ajout n’aura servi à rien car les deux ailes n’ont pas su s’accorder sur le remplaçant de Corneille Nangaa.
C’est un rapport de non conciliation qu’ils ont remis au président de la chambre basse du parlement.
« Nous sommes dans un pays démocratique, nous ne sommes pas obligés de regarder dans la même direction… », avait déclaré le Pasteur Dodo Kamba, responsable de l’Eglise de Réveil du Congo au sortir de leur échange avec le président de l’assemblée nationale, Christophe Mboso.
À quoi doit s’attendre la population congolaise face à ce qui apparaît comme un blocage? Cette question reste sans réponse.
Là est le problème. L’assemblée nationale usera-t-il de son pouvoir pour trancher? Pour le moment l’équipe Mboso est restée silencieuse.
Voilà pourquoi d’aucuns pensent que c’est la patate chaude qui est entre les mains du Président de l’Assemblée nationale.
Pour le moment, le pays est bloqué.
Kevin INANA