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Sécurité : non à un départ précipité, Diongo propose la requalification du mandat de la Monusco !

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Samedi, 6 août 2022-Le président du Mouvement Lumumbiste Progressiste et Opposant au régime actuel, Franck Diongo est revenu sur la situation sécuritaire chaotique dans la partie Est de la République démocratique du Congo.

Face à la presse, cet opposant estime que le pays de Lumumba doit d’abord se réorganiser à tous les niveaux notamment dans les services de sécurité comme dans l’armée.

Pour lui, la RDC ne doit pas chercher un bouc émissaire pour justifier les échecs, car dit-il, le chaos dans l’Est du pays secoué par l’activisme des groupes armés dont les terroristes du M23-RDC et les Allied Democrac Forces (ADF) est le reflet de la mauvaise politique du chef de l’État.

Il souligne que cette mauvaise gestion est loin de permettre au pays de sécuriser les frontières et même la population civile.

Franck Diongo propose la création d’une cohésion nationale pour résoudre la crise sécuritaire de l’Est qui selon lui, présente les aspects géopolitique et géostratégique. Selon lui, il y a une crise de décomposition de l’État et de la société.

Au delà de la cohésion nationale, l’homme fort du MLP appelle à l’unité nationale.

Parlant du rapport des experts des nations unies, Franck Diongo se dit réconforter et croit que le monde à lâcher le Rwanda qui a été accablé, preuves à l’appui, de son implication dans la déstabilisation de l’Est du Congo Kinshasa.

Par ailleurs, l’opposant de Fatshi s’est montré favorable à la réévaluation du mandat de la Monusco plutôt qu’à un départ précipité.

En outre, il estime que la Monusco ne devrait pas quitter le pays avant les prochaines élections prévues en 20223.

Diongo pense que la Monusco reste le témoin indispensable de ces élections.

“On ne peut avoir les élections sans témoin, pour nous la Monusco doit rester jusqu’à ce qu’il y aura les élections et après la proclamation des résultats. Nous, qui allons gagner les élections, on verra comment on va négocier avec les nations unies pour voir comment on peut faire partir la Monusco” souligne-t-il.

L’opposant du régime actuel condamne les bavures des casques bleus commises dans l’Est lors des différentes manifestations anti-monusco.

Samuel KATEMBO BIN MWERIVWA

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