22 avril 2021-Le ministre provincial de l’Education Tharcisse Muzeke, représentant du gouverneur de province a.i, a présidé ce mercredi 21 avril 2021, la cérémonie du lancement officiel de la deuxième phase de la distribution des actes de naissance aux enfants démunis. Une cérémonie organisée par la division de l’Intérieur avec l’appui du Haut Commissariat des Réfugiés (HCR).
Depuis le 15 octobre 2020, le gouvernement de la République à travers le gouvernement provincial du Kasaï central s’est lancé dans la matérialisation de son programme d’amélioration des conditions de vie de l’enfant congolais en général et du Kasaï central en particulier. Cela, par le lancement de la campagne de rattrapage tandant à mener les actions de récupération des enfants n’ayant pas obtenu leurs identités complètes faute d’enregistrement à l’état-civil après leur naissance.
Sur les 100. 000 enfants ciblés, cette campagne a reçu à récupérer 32. 250 enfants.
Dans son mot de circonstance, le chef de division provincial de l’Intérieur, Pascal Dibondo a démontré que « la marge de 67.750 enfants n’a pas été récupéré suite aux contraintes de covid-19 ».
Pour sa part, UNHCR à travers sa mission de la lutte contre les risques d’apatridie a pris la charge de 35. 000 enfants sur les 67. 750 et ce deuxième lot concernera une cinquantaine d’enfants.
Dans son allocution, Ali Mahamat, chef de la sous délégation du HCR, le gouvernement congolais est à féliciter et qualifie de salutaire ladite initiative.
« Le HCR va continuer autant que faire, dans la limite de ses possibilités, à accompagner le gouvernement dans cette brillante initiative, car cela contribue à la réduction des risques d’apatridie qui est un des principaux buts poursuivis par le HCR à travers le monde », a-t-il confirmé.
Pour sa part, Pascal Dibondo plaide pour que le gouvernement congolais tienne aussi compte des enfants de l’intérieur qui n’ont pas eux accès à ce projet.
« On ajoute à ce lot les enfants victimes de refoulement de leurs parents d’Angola, les victimes des guerres civiles, et celles des récents événements de Bakwakenge. Nos vœux les plus ardents, c’est de plaider la cause de ces vulnérables qui doivent bénéficier des mêmes droits de citoyenneté », a-t-il conclu.
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