4 mai 2021-Dans une interview accordée à Okapinews.net ce lundi 3 mai à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, les habitants de la ville de Beni ont salué le travail des journalistes de Beni, ville et territoire.
Nous reconnaisssons le travail des journalistes qui travaillent dans les conditions critiques suite à l’insécurité de la zone.
« Ils travaillent avec professionnalisme, ils ont permis à la communauté locale de mettre fin à l’épidémie d’Ebola qui a causé plus de deux mille morts dans la région de Beni et aujourd’hui c’est grâce aux journalistes que la population essaie de lutter contre la covid-19 », a déclaré un habitant.
Les journalistes courent beaucoup de risques dans la recherche des informations dans cette région instable depuis plus de sept ans.
« Les habitants ont une température de la zone grâce à eux. Parfois, les journalistes permettent aux habitants de se sauver en cas de la présence des rebelles.
Il y a lieu de rendre hommage au travail des journalistes de Beni ville et territoire, ajoute cet autre habitant.
Celui-ci décourage les manifestants et agents de l’ordre qui peuvent, par moment, s’attaquer aux héros dans l’ombre pendant leur métier. Par ce qu’avec un seul papier mal traité le journaliste peut mettre en danger toute sa vie qui peut même le pousser à aller en exil s’il subissait des menaces.
« La communauté doit prendre en charge ces gens, car il faut des moyens pour qu’ils puissent bien travailler parce que c’est leur travail », a déclaré un habitant.
« Lorsque le journaliste donne même le micro à un individu, ça fait une fierté et une opportunité
Nous devons laisser le journaliste bien recueillir leurs informations que ce soit dans une fête, une manifestation où ailleurs donnez lui ce temps de travailler avec quiétude et voyez le résultat qu’il vous apportera, s’il est professionnel », ajoute-t-il.
« Pensée pieuse aux journalistes qui ont perdu leur vie dans les massacres de Beni, tombés sur le terrain pour la recherche d’une vraie information », pense cet habitant de Beni.
Delphin KAYILANDA