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Paralysie totale des activités du PNHF au Kongo Central : l’arbitrage des autorités au niveau national vivement souhaité !

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Jeudi, 12 janvier 2023-Plus rien ne va au sein de la Direction provinciale du Programme National de l’Hygiène aux Frontières (PNHF/Kongo Central). En effet, depuis le lundi 9 janvier 2023, tous les cadres et agents dudit service oeuvrant dans les différents postes d’entrée et de sortie de cette province, observent un arrêt de travail à durée indéterminée et aux conséquences très fâcheuses.

Ils revendiquent non seulement leurs primes des mois d’octobre, novembre et décembre 2022 injustement bloqués, selon leurs propres dires, par l’Inspection Générale des Finances (IGF) ; mais aussi et surtout les frais de fonctionnement qui leur permettent de s’acheter des intrants constitués notamment des médicaments, des désinfectants et d’autres matériels afin de mieux faire leur travail.

Le blocage de tous ces fonds, par l’IGF, met cependant en mal le PNHF qui, depuis 3 mois, voit toutes ses activités être paralysées au Kongo Central.

Selon l’un des responsables de ce service émanant du ministère en charge de la santé publique que nous avons contacté, les antennes de l’IGF, explique-t-il, ont été implantées dans les provinces pour aider le gouvernement congolais dans l’encadrement et la maximisation des recettes dûes au trésor public, un point, un trait.

Quant ces mêmes antennes se permettent sans vergogne le luxe de bloquer les comptes de certains services comme cela s’avère présentement le cas au Kongo Central avec le PNHF, poursuit-il, il y a lieu de sonner le tocsin.

Par ailleurs, s’agissant les informations selon lesquelles certains responsables provinciaux du PNHF se seraient impliqués dans la mégestion des finances que génère ce service, d’aucuns pensent que ces accusations gratuites ne sont que de l’intox visant à nuire à la personnalité des précités.

Etant donné que de toutes les deux missions de contrôle diligentées, quant à ce, à Matadi, aucune n’a pu prouver la culpabilité de l’un ou de l’autre.

Mais aussi curieux que cela puisse paraître, au terme de la première mission arrivée à Matadi au mois d’avril 2022, celle-ci, en lieu et place de confronter les parties en conflit et, éventuellement, d’envoyer les extraits des recommandations formulées aux responsables provinciaux du PNHF pour qu’elles en prennent aussi connaissance avant toute éventualité, elle se serait plutôt empressée à les transférer directement au Parquet Général de Matete à Kinshasa qui, à notre humble avis, n’est pas le juge naturel de ces derniers.

Quel contraste !
C’est comme qui dirait : « quand on veut noyer son chien, on l’accuse de rage ». Fin citation.
Ainsi, ne se reprochant de rien du tout et en dépit de l’avis de recherche lancé en son encontre alors qu’il vaquait librement et paisiblement à ses préoccupations quotidiennes à travers les rues de Matadi, l’un des responsables incriminés, le Dr. Yoba, Directeur provincial du PNHF/Kongo Central, puisque c’est de lui qu’il s’agit, avait jugé bon d’aller personnellement se présenter au Parquet Général de Matete à Kinshasa où il a été entendu pendant sur procès-verbal pendant plus de 3 jours.

Et faute des preuves, le Parquet Général ci-haut cité l’a tout simplement libéré sans autre forme de procès.

Ne se sentant toujours pas vaincue, d’une part, et pendant que le dossier y afférent à été appelé en communication par la Cour de cassation qui pourtant ne l’a pas encore clôturé, d’une part, une deuxième mission de contrôle a été envoyée une fois de plus à Matadi, par l’IGF, au mois d’octobre dernier, pour le même problème.

Cependant, au plus grand étonnement de tous les agents de service précité, cette mission, au lieu de reprendre ledit contrôle, s’est plutôt permis à bloquer tous les comptes locaux du PNHF/Kongo Central.

D’où la colère desdits agents contre l’IGF qui, selon eux, devrait d’abord chercher à connaître comment est organisé et comment fonctionne leur service mais en vain !

Et aujourd’hui, sans prime, ni motivation et moins encore le frais de fonctionnement, ils ont décidé d’observer l’arrêt de travail et ce, jusqu’à nouvel ordre.

Pour mettre fin à leurs tourments et à leur incertitude, ils sollicitent l’arbitrage du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui, à l’instant et selon eux, est le seul habilité à décanter cette situation qui perdure et qui crée le désarroi et le déséquilibre social dans leurs foyers respectifs.

Dieudonné MUAKA DIMBI

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