Jeudi, 7 octobre 2021-Depuis plusieurs mois, les malades souffrant de la tuberculose qui sont internés à l’Hôpital Provincial de Référence de Kinkanda établi à Matadi, capitale de la province du Kongo central, vivent dans des conditions précaires.
Cela est d’autant plus vrai qu’il suffirait tout simplement de visiter cet hôpital d’Etat pour se rendre à l’évidence.
Le pavillon militaire de cette infrastructure hospitalière publique qui sert de logement aux tuberculeux est présentement dépourvu d’eau potable et des toilettes.
Conséquence inévitable, tous les malades qui y sont internés sont cependant condamnés à faire leurs besoins n’importe où dans la nature et ce, avec toutes les conséquences fâcheuses que cela entraine à l’endroit non seulement des populations vivant les quartiers environnants, mais aussi et surtout de celles qui s’y rendent fréquemment pour les examens et les soins ainsi que pour visiter les leurs internés pour diverses maladies.
A noter que rien que pour l’année 2020, signale une source sanitaire concordante, la République Démocratique du Congo a enregistré plus de 200.000 cas de tuberculose.
Cette maladie qui, pour le Programme National de Lutte contre la Tuberculose (PNLT), constitue un problème de santé publique en République Démocratique du Congo, est moins couteuse et ses médicaments sont livrés gratuitement aux patients.
La situation du pavillon militaire de cet hôpital étant ce qu’elle est présentement, il appert donc au Gouvernement provincial du Kongo Central de prendre au plus vite les dispositions qui s’imposent pour y rétablir l’eau et, éventuellement, réhabiliter ses toilettes de fond en comble.
Ce n’est qu’à ce prix qu’on pourrait aussi arriver à réduire, tant soit peu, le taux de la tuberculose dans cette principale ville portuaire de la RD. Congo.
Car pour l’heure, en ce qui concerne la prévalence due à la tuberculose, le pays de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo occupe la 2ème place en Afrique et la 9ème dans le monde.
Dieudonné MUAKA DIMBI