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RDC : à Goma pour ses vacances parlementaires, Jean Baptiste Kasekwa interpelle le gouvernement sur l’insécurité grandissante au Nord-Kivu !

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6 mars 2021-C’est aux environs de 11h00 et 11h30 que Jean Baptiste Kasekwa, député national élu de la ville de Goma, est arrivé dans son fief électoral où il a été élu lors de la députation nationale de décembre 2018.

Peu après sa descente d’un aéronef de la CAA à l’aéroport international de cette ville à vocation touristique, il a, au cours d’un tête-à-tête avec la presse, indiqué que sa présence dans cette partie du pays s’inscrit dans le cadre de son rôle entant qu’élu du peuple de toujours rendre compte à ses électeurs de qui, il a reçu mandat, et pour qui il doit œuvrer. Puis, enfin, s’imprégner des problèmes auxquels ils font face en perspective de faire des plaidoyers auprès des gouvernants pour des solutions idoines en leur faveur.

Développant le thème de sa conférence-débat qui devra avoir lieu à la grande salle polyvalente de Full Gospel de Goma, cet élu du peuple et président fédéral de l’ECIDE au Nord-Kivu, parti cher à Martin Fayulu, a fait savoir que, c’est depuis le mois de février 2020 jusqu’à janvier 2021, qu’il y a eu tensions entre le Front Commun pour le Congo (FCC) et le Cap pour le Changement, (CACH) pour lesquelles on peut signaler plus ou moins 5 moments de tensions.

La question est restée de savoir qu’est-ce qu’un enseignant, une cultivatrice de la localité de Jomba, un fonctionnaire de Masisi, le peuple de manière générale, en a gagné ?

C’est à cette question que le débat sera focalisé pour relever ce qui va et ce qui n’a pas marché pour sortir des recommandations à faire au gouvernement Sama Lukonde. Ce, en vue de bien pouvoir changer certains modèles de gestion de la chose publique qui ont mis le pays à genou.

Car, dit-il, il y a des interrogations dont les réponses ne doivent pas demeurer en souffrance.

Ce qui fait, a-t-il soutenu, qu’à l’occasion de ses vacances parlementaires, tout soit mis à contribution pour ne pas se passer de récolter les désidératas de ses électeurs afin de voir dans quelle mesure les faire entendre aux gestionnaires de la chose publique pour des réponses appropriées.

Au mois de septembre de l’année dernière, lors de son passage à Goma, beaucoup d’inquiétudes lui ont été présentées, et la plus écœurante, est qu’il y a un bon moment que les activités du volcan Nyiragongo ne sont plus surveillées par l’observatoire volcanologique de Goma (OVG).

Tout ça, a-t-il soulevé, doit interpeller la conscience d’un élu soucieux de la protection de sa base.

Parlant de l’insécurité qui bat son plein surtout sur le tronçon routier Goma -Rutshuru sur lequel, l’ambassadeur italien, son garde du corps et un chauffeur du PAM furent lâchement abattus par des hommes non encore identifiés, y compris l’auditeur du parquet militaire de Rutshuru, tué par balles il y a peu vers Rumangabo. Il a indiqué qu’un Président de la République, un premier ministre et un ministre de la défense qui n’arrivent pas à faire de la sécurité de leurs gouvernés et de leurs biens une priorité de leur action, sont à mettre dans le panier des criminels.

Ce qui semble évident, a-t-il poursuivi est que, « nos autorités s’occupent visiblement d’autres choses que de la sécurité des populations et la défense du territoire national ».

Ceci, à forte raison que, plusieurs rapports et appels relatifs à l’insécurité leur sont parvenus, sauf qu’aucun effort consistant parait être fourni de leur part pour l’endiguer.

Le député Jean Baptiste Kasekwa a par ailleurs, souligné qu’encore une fois, ce ne sera que par les efforts de ces mêmes populations qui devront se montrer très regardantes, critiques et exigeantes à l’égard de l’action du gouvernement. Que celui-ci arrivera à faire un travail de taille et bénéfique à tous pour le développement de la nation entière.

La volonté du peuple, a-t-il ajouté, à bien vouloir enterrer la hache de guerre pour la paix est foulée au pied par les gouvernants qui ne manifestent en aucun cas le souci de le soutenir et l’accompagner dans cette démarche.

Cela, en donnant les raisons reprises qui sont à la base dont notamment :- l’abandon par le pouvoir en place, à leur triste sort, des jeunes démobilisés et désolidarisés volontairement des groupes armés, pour servir la Nation ; le non encadrement tant sur le plan salarial que logistique de nos services de sécurité et pourtant censés protéger et défendre le peuple et l’intégrité du territoire national.

« Le peuple devra être informé de la manière dont la patrie est en train d’être gérée, pour prendre conscience de sa participation visant à changer les choses dans un sens positif, pour l’intérêt général », a-t-il conclu.

Trésor KAMAVU

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