8 janvier 2021-Le président du Sénat, Alexis Thambwe Mwamba alerte les autorités compétentes, notamment le vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, sur un probable enlèvement du questeur de son bureau par des personnes armées dans sa résidence en date du mardi 5 janvier dernier.
Dans cette lettre datée de ce jeudi 7 janvier, le speaker du Sénat fait comprendre qu’à la suite de cet échec, un mandat d’arrêt a été adressé à la même personne.
Dans ce sens, Alexis Tambwe n’a pas tardé pour rappeler l’article 217, alinéa 3 du règlement d’ordre intérieur de la chambre des sages. Comme quoi, « aucun sénateur, en dehors de sessions, ne peut être arrêté qu’avec l’autorisation du Bureau du Sénat, sauf qu’en cas de flagrant délit, de poursuites autorisées ou de recommandation définitive ».
Pour cela, le Bureau du Sénat, à travers son président, déplore ce comportement qui s’inscrit dans la logique de « déstabiliser » l’État de droit prôné par le président de la République, Félix Tshisekedi.
Par ailleurs, la chambre haute du parlement congolais profite de ce fait pour exiger les autorités concernées à mettre en place un dispositif sécuritaire nécessaire pour la protection de l’ensemble des sénateurs.
Sur ce, ladite protection permettrait à ces derniers de « jouir de leurs droits et privilèges constitutionnels ».
Dorénavant, la sécurité commise à la sécurité du questeur lui a été retirée depuis peu.
Guillaume MAVUDILA