Jeudi, 14 septembre 2023-Devant la risée du monde entier , l’ampleur de la corruption et de la pauvreté des congolais, il est surprenant de constater que plus on avance dans le temps, plus les indicateurs sociaux du développement et de la croissance sont au rouge.
Sous d’autres cieux, où l’ on s’éloigne de l’animalité ; le droit, la morale et la conscience auraient fonctionné pour donner naissance à un stade humainement supérieur. Le congolais vit et s’adapte aux conditions de médiocrité.
Les congolais en sont à la fois auteurs et victimes de cette situation. Comme auteurs , nous supportons volontairement ou involontairement , intellectuellement et matériellement les prédateurs pour des raisons de népotisme, de tribalisme, de clientélisme.
Nous nous comportons en qualité de leurs relais sociaux et cela donne naissance aux multiples réseaux sociaux humains auto – destructeurs. Pour preuve, tous les régimes politiques depuis 1967 produisent leurs fanatiques agressifs : les militants du MPR dont la danse ou le culte de personnalité fut un ingrédient inédit, les kabilistes purs et durs dont le rapprochement avec le Rwanda a battu un record négatif au détriment de la souveraineté nationale et enfin les bétonnistes dont la création de réseaux sociaux engagés , l’intolérance et la privatisation du Président de la République sont leurs marques.
En dépit des critiques, et en raison de l’absence de conscience et d’un État de droit, les congolais n’avancent pas mais reculent dans tous les domaines.
Professeur Lohata Tambwe okitokosa Paul-René