Dimanche, 28 mai 2023-Les populations habitants les villages proches du site énergétique d’Inga, de part et d’autre de deux rives du Fleuve Congo, vivent sous la forte hantise des maringouins, ces insectes très nuisibles à la santé humaines qui sont à compter parmi ceux des espèces de tipules des Antilles et d’autres pays de cette planète.
Ces insectes qui, depuis quelques semaines, ont subitement refait surface dans cette contrée de la province du Kongo Central et plus précisément dans plusieurs localités du groupement de Mbanza-Nkazi, secteur de Bamboma, territoire de Songololo, transmettent, par leurs piqûres de la simulie, l’Onchocercose, une maladie qui entraîne des lésions cutanées et, d’une manière ultime, une cécité irréversible chez l’homme.
De nombreux cas de cette maladie sont présentement notifiés dans la plupart des villages longeant le Fleuve Congo, dans sa partie comprise entre Inga/Barrage et Kinganga, devenue l’épicentre de ces insectes vivant généralement à des endroits caractérisés par un courant d’eau très fort et rapide. A l’exemple de celui de la chute d’Inga qui leur sert de foyer de reproduction.
Les localités les plus touchées par la présence de ces insectes sont notamment Mbata-Kimenga, Ngombe, Mativa, Kemba, Mankole, Mvunda et Kimbembo ; empêchant ainsi leurs paysans de s’adonner encore aux travaux des champs qui, pourtant, constituent leur principale ressource vitale.
Suite à l’ampleur que prend de plus en plus cette maladie aux conséquences fâcheuses et incalculables, Alain Bafuidinsoni, acteur de la Nouvelle Société Civile Congolaise
(NSCC/Territoire de Songololo), lance un cri d’alarme en direction des autorités sanitaires de la province du Kongo Central, en particulier, et de la République Démocratique du Congo, en général, afin qu’elles se penchent au plus vite sur cette situation capable de tout et de rien.
Saisi à son tour, le Médecin-chef de Zone de santé de Kimpese, Patrick Kapasi, alerte, quant à lui, le Gouvernement de la République, par le truchement du Programme National de Lutte contre les Maladies Tropicales Négligées (PNLMTN) afin qu’il puisse renouer avec le système ancien qui constituait entre autre à la pulvérisation régulière et périodique de l’environnement avec des produits médicaux qui tuaient ces agents vecteurs et causaux des diverses maladies.
Dieudonné MUAKA DIMBI