Samedi, 24 décembre 2022-Un grave accident mortel s’est produit tôt le matin d’hier vendredi 23 décembre à Matadi, capitale de la province du Kongo Central, et plus précisément à la hauteur du Pont Maréchal sur la rive droite du fleuve Congo non loin de son poste de péage.
En effet, un véhicule remorque transportant des tuyaux en fer en provenance de la ville angolaise de Cabinda à destination de Luanda par le poste frontalier de Lufu a percuté successivement sur son passage trois voitures-taxis communément appelées « bilanga-bilanga » en stationnement devant le poste de péage dudit pont.
Ces voitures-taxis qui ravitaillent au jour le jour la ville de Matadi en divers produits agricoles de consommation courante en provenance des villages établis dans le territoire de Seke-Banza avaient à leurs bords, outre la marchandise, des passagers composés des hommes et des femmes pour la plupart propriétaires desdits produits livrés à la commercialisation.
Selon plusieurs témoins, le dysfonctionnement du système de freinage était à la base de cet accident dont le bilan a fait état de 5 tués et 2 blessés légers qui se trouvaient à bord des voitures-taxis endommagées.
Parmi les tués, on a compté 2 hommes, 2 femmes et 1 adolescent.
Pour de nombreux observateurs avertis, le chauffeur de ce camion remorque accidenté pouvait bel et bien sauver de justesse les vies humaines s’il avait songé à cogner le talus de la pente du mont Tshimpi pour limiter les dégâts. Mais hélas, il était trahi par son manque de maîtrise au volant.
Dans la soirée de la journée d’hier, une certaine source parlait déjà de l’alourdissement du bilan qui est allé au delà de 10 morts. Car, d’autres corps sans vie, selon la même source, aurait été découverts dans les décombres des voitures-taxis morcellées sous le choc.
En attendant la vérification de cette nouvelle, tous les 5 personnes décédées ont été acheminées, sur ordre du ministre provincial en charge des transports, à la morgue de l’hôpital provincial de référence de Kinkanda et les 2 blessés internés dans cet hôpital d’état.
Dieudonné MUAKA DIMBI