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Matadi : les travailleurs des magasins tenus par les libanais et les indo-pakistanais conditionnent la reprise de travail en ce début d’année 2025 par l’amélioration de leurs conditions sociales et de travail !

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Mardi, 7 janvier 2025-Lassés d’attendre les nombreuses promesses visant l’amélioration de leurs conditions sociales et de travail faites durant toute l’année 2024 par leurs employeurs ; lesquelles sont demeurées à ce jour sans suite favorable, les travailleurs œuvrant dans des magasins tenus par les expatriés libanais et indo-pakistanais ont, comme un seul homme, décidé d’observer un arrêt de travail ce lundi 6 janvier 2025.

A cet effet, ils l’ont manifesté en organisant une marche pacifique qui est partie du rond-point M’ze Laurent Désiré Kabila (ex. 24 novembre) pour chuter à la mairie de Matadi où ils ont déposé un mémorandum entre les mains de Dominique Nkodia Mbete, le maire de la ville ; laissant ainsi les portes de leurs magasins respectifs hermétiquement fermées.

Les grévistes qui se disent être longtemps floués par leurs employeurs qui, très souvent, les traitent comme des robots, ont cependant décidé, dès le début de cette nouvelle année 2025, de leur faire pression jusqu’à obtenir gain de cause.
Leur patience étant dépassée les limites du tolérable.

Dans ce mémorandum rédigé pendant le week-end, ils exigent de ces derniers la nette amélioration de leurs conditions sociales et de travail qui, depuis plusieurs années, laissent à désirer.

Notamment en leur octroyant tous les avantages tels que prévus dans le code de travail congolais, avec un accent particulier entre autres sur les frais de transport journaliers dont le taux est à fixer de commun accord entre les deux parties en conflit ainsi que sur la révision en urgence des horaires de service que leurs employeurs ont toujours appliqué selon les humeurs du jour sans pour autant qu’ils ne soient inquiétés.

Ceux des travailleurs qui, l’année dernière, refusaient de se soumettre aux horaires leur imposés, étaient tout simplement virés sans autre forme de procès.

2025 étant une nouvelle année porteuse de l’espoir, les grévistes veulent voir cette fois ci ou jamais leurs employeurs changer de fusil d’épaule en faisant montre de leur sens élevé de responsabilité et d’humanisme afin de répondre positivement aux préoccupations de leurs travailleurs pour la plupart des pères de familles nombreuses. C’est ce qui explique d’ailleurs la tenue, ce lundi 6 janvier 2025, à l’hôtel de ville de Matadi, d’une importante réunion mettant autour d’une même table, d’un côté, les grévistes, et, de l’autre côté, les employeurs expatriés libanais et indo-pakistanais et ce, sous le préside de l’autorité urbaine.

Il est donc question d’écouter les uns et les autres et, éventuellement, d’harmoniser les vues en vue d’une solution idoine et durable concertée.

Tout compte fait, le souhait de tout le monde est celui de voir les deux parties en conflit mettre un peu de l’eau dans leur vin afin d’enterrer leur hache de guerre et fumer le calumet de la paix.

Dieudonné MUAKA DIMBI 

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