Vendredi, 29 avril 2022-Ils sont venus des différents médias en ligne de Kinshasa. Ils, ce sont des journalistes des médias en ligne membres des MILRDC qui ont été sensibilisés sur le fact-checking comme outil de travail de lutte contre les fakenews.
Pendant plusieurs heures, ces journalistes ont été édifiés par différents orateurs notamment Israël Mutala, président des MILRDC et le Professeur Lino Pungi, Chef du département des SIC à l’université de Kinshasa.
Premier intervenant, Israël Mutala Israël Mutala, a centré sa communication sur les typologies des Fake news et ses effets néfastes dans la cité. Il a cité entre autres la désinformation, la mesinformation, …
«La désinformation c’est le fait de communiquer sciemment une fausse information dans le but de tromper la cible. La mésinformation quant à elle, est un processus par lequel s’élabore et se diffuse une fausse information ou une information incomplète du fait du manque de vigilance, d’un excès de confiance et de la paresse. La Fakenews est une nouvelle qui a l’air d’être vraie car elle reprend les codes traditionnels du journalisme», a déclaré le patron de 7sur7.cd.
Il a par ailleurs demandé aux journalistes de demeurer professionnels dans l’exercice du métier et surtout de veiller minutieusement au respect du code d’éthique et déontologie du journaliste congolais.
Revenant sur le fakenews, le professeur Lino Pungi a amené l’assistance à une réflexion profonde sur la responsabilité entant qu’être humain.
À en croire ses propos, la fakenews est d’abord une dissonance cognitive et une fracture épistémique.
Dans son exposé, le chef du département des SIC à l’université de Kinshasa a expliqué le bien-fondé du fact-checking dans l’exercice du métier de journaliste.
« Le Fact-checking peut être considéré comme l’une des règles de la déontologie journalistique », a-t-il expliqué à l’assistance.
Pour lui, la tâche des Fact-checkers est de vérifier les sources d’une information mais aussi d’accompagner les lecteurs dans la découverte des sources fiables.
Le Fact-checking est donc, selon ce professeur d’université, une pratique journalistique au sens propre du terme.
Après ces exposés, les journalistes se sont livrés au débat pour cerner les contours de ces deux termes.
Édifiés, ces professionnels des médias ont pris connaissance des méfaits des fakenews non seulement pour l’opinion mais aussi pour les médias et ont pris de travailler dans le respect des lois qui régissent la presse en République Démocratique.
Kevin INANA