Mardi, 1er août 2023-La plateforme Rien Sans les Femmes (RSF) a bouclé samedi 30 juillet 2023 un atelier de réflexion de quatre jours à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. C’était avec tous les points focaux provinciaux de cette structure dans le cadre du projet » augmenter la participation des femmes aux instances de prise des décisions ”, sous le financement de KVINNA.
Cette activité couplée en une réunion élargie tenue du 26 au 29 juillet avait pour objectif d’évaluer et examiner les graphiques du mouvement rien sans les femmes. Il était aussi que de tabler sur les réalisations et les défis liés aux différentes activités menées en 2022 et planifier d’autres actions pendant cette période électorale.
Nathalie KAMBALA, point focal de ce mouvement au Kasaï qui a pris part à cette activité précisent que les mouvements qui ont été présents ont échangé d’expériences pour renforcer leurs stratégies dans leurs bases respectives.
« Il a fallu que le mouvement renforce ses relations entre les différents points focaux et échanger des expériences, revisiter aussi quelques dispositions de la charte sur les droits des femmes, faire une analyse genre. Bref, ici, on est venu pour renforcer le fonctionnement et les stratégies du mouvement rien sans les femmes », a-t-elle expliqué.
Et ajouter : «Plusieurs grands défis ont été relevés dans ces assises, mais les jalons ont surtout posé sur la question du « genre » dont les généralités et analyses marqueurs genre, les réflexions sur les obstacles qui font à ce que la femme ne participe pas activement aux instances de prise de décisions et évaluer enfin le niveau auquel le mouvement est avec la lutte.»
En effet, au cours de cette activité, le mouvement rien sans femme a fait un constat très morose de la participation non-effective de la femme lors de l’alignement des candidats sur les listes électorales par les partis ou regroupement politiques à la députation nationale.
« Il y a constat du faible engouement des femmes lors de dépôt des candidatures. Les femmes ne sont pas suffisamment alignées sur les listes », se désole la directrice pays de l’ONG FMMD avant d’expliquer : « Cette situation est due à plusieurs contraintes liées à l’alignement des femmes, notamment, le monnayage et le clientélisme pour être sur la liste.»
Don de Dieu NTUMBA