Vendredi, 24 septembre 2021-Ouvert le 20 septembre dernier, le premier atelier national sur la transition écologique, la transition énergétique et sur la finance climatique s’est clôturé le jeudi 23 septembre à Kinshasa.
Ces assises qui se sont tenues sous le haut patronage du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ont posé des jalons pour une bonne transition écologique et énergétique.
Ces travaux d’une importance capitale ont été lancés officiellement par Marie Pascale Malanda Diatuka, coordinatrice de l’Agence Congolaise de la Transition Écologique et du Développement Durable, ACTEDD.
Durant 4 jours soit du 20 au 23 septembre, les participants ont réfléchi pour apporter des solutions aux problèmes qui se posent dans la
Transition énergétique.
Clôturant ces assises, Marie Pascale Malanda Diatuka, coordonnatrice de l’Agence Congolaise de la Transition Écologique et du Développement Durable, ACTEDD s’est dit satisfaite du déroulement des travaux.
« On a passé la première étape celle de la mise en débat de la transition énergétique et écologique. J’insiste surtout sur la transition énergétique parce que nous sommes au cœur d’un enjeu, le développement sobre en carbone se fera avec la contribution de la RDC. Nous avons les potentiels énergétiques, nous avons les minerais, la production hydrogène qui va venir et donc en dehors des forêts, nous avons tous les outils pour contribuer à cette decarbonisation de l’économie mondiale », a-t-elle dit.
Selon elle, la prochaine étape sera de voir comment mettre tout cela en œuvre.
« Est-ce qu’on va réfléchir un plan national sur la transition énergétique de façon à pouvoir revoir la plan qui existe déjà mais en fait, les articuler par rapport à ces enjeux importants ou à cet enjeu important pour ne pas passer à côté des opportunités », a-t-elle poursuivi.
Le financement
Abordant la question relative au financement, Marie Pascale Malanda Diatuka souligne tout s’est fait grâce au trésor public.
« Au niveau du financement, déjà pour organiser l’atelier, il faut reconnaître que c’est un financement interne donc sur les fonds du Trésor public, sur le crédit de la Présidence, donc c’est déjà montré de notre côté qu’on est impliqué parce qu’on allait pas attendre les financements extérieurs. Mais l’enjeu climatique est en même temps une justice climatique. Ce qu’il y a des responsables de l’empoisonnement de la planète et il y a des pays qui n’ont pas eu le temps de se développer et qui ne peuvent plus se développer par exemple en s’appuyant sur les énergies fossiles, donc nous devons faire un saut vers les énergies renouvelables, c’est un coût important. On ne va pas faire de la mendicité on est simplement en train de jouer le jeu avec les autres pays et donc il y a des responsabilités et des financements doivent venir d’autre part de l’extérieur », a-t-elle argumenté.
Au sujet du moratoire forestier, la patronne de l’Agence Congolaise de la Transition Écologique et du Développement Durable s’est exprimé en ces termes : « Effectivement le gouvernement a mené une réflexion de la levée du moratoire, j’étais à l’époque au ministère de l’environnement, je pense que c’est un processus. Je veux pas me lancer là Dedans. Je ne sais pas où en est le processus. Je laisse la paternité de ce processus au ministère de l’environnement ».
Kevin INANA