Lundi, 22 août 2022-Tous les animateurs de l’ONG Maï-Ndombe KO et d’autres organisations vivants à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo seront, ce mercredi 24 août 2022 dans les rues de Kinshasa pour faire entendre leurs voix sur la situation sécuritaire qui prévaut dans le territoire de Kwamouth en la province du Maï-Ndombe.
À en croire le président de Maï-Ndombe KO, ils se sont réunis avec d’autres associations qui soutiennent les actions des autorités par rapport à ce qui se passe dans le territoire de Kwamouth pour marcher pacifiquement afin d’exiger le rétablissement de la paix dans cette partie du territoire national Congolais.
« Cette marche aura comme point de départ la première rue à la paroisse Saint Raphaël pour passer sur les boulevards Sendwe et Triomphal jusqu’au bâtiment de l’immeuble du Gouvernement afin de déposer notre mémorandum au vice premier ministre, ministre de l’intérieur et sécurité, Me Daniel Aselo Okito. L’objectif est de faire entendre notre voix en déposant notre document contenant ainsi les désidératas des filles et fils du Maï-Ndombe sur le dossier du conflit polico-éthique dans le territoire de Kwamouth « , a indiqué Fabrice Yembo.
A en croire ses propos, ce conflit polico-éthique a déjà coûté la vie à onze personnes dont six hommes en uniforme et sept civils, les maisons incendiées ainsi que le déplacement massif des populations.
« Nous demandons au président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo d’instruire le gouvernement central que dirige le premier ministre et chef du gouvernement Jean Michel Sama Lukonde Kienge à diligenter une équipe mixe afin de s’enquérir de la situation qui se passe dans le territoire de Kwamouth car nous ne voulons pas que l’affaire Yumbi se reproduise dans une des entités de la province du Maï-Ndombe », a-t-il dit.
Pour rappel, ces ressortissants du Maï-Ndombe disent ne pas se limiter au vice premier ministre, ministre de l’intérieur et sécurité, ils pensent étendre leur démarche dans d’autres institutions de la République notamment la présidence, la primature ainsi que la chambre haute et basse du parlement.
Il sied de préciser qu’après cette action, les ONG comptent lancé une collecte des fonds et biens matériels afin de les distribuer aux victimes de ces atrocités.
Blaise MABALA