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RD. Congo : l’insécurité se porte encore bien dans la province du Kongo Central !

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Mardi, 20 février 2024-En dépit d’inlassables efforts que ne cessent de fournir, au jour le jour, les autorités tant politico-administratives que policières du Kongo Central, l’insécurité devenue monnaie courante dans cette province, est encore loin d’être remédiée.

Pour preuve, il ne se passe plus une semaine sans que l’on n’enregistrer ça et là des cas d’insécurité caractérisée respectivement par des braquages des changeurs des monnaies communément appelés des cambistes ainsi que par des cambriolages des maisons commerciales et résidentielles…etc.

Et parmi les derniers cas d’insécurité documentés figurent notamment celui de deux cambistes de la ville portuaire de Matadi oeuvrant au rond-point Buima dans la commune de Matadi.

Ces derniers ont été la cible, le week-end passé, d’une bande composée de trois inciviques à mains armées qui, pour besoin de la cause, s’étaient fait accompagner de deux motocyclistes munis d’armes à feu qui ont dépouillé leurs victimes d’importantes sommes d’argent tant en monnaie locale qu’en devise étrangère.

Pour parvenir à accomplir leur sale besogne, ils ont dispersé, moyennant des tirs de sommation, tous ceux qui étaient présents dans ce carrefour que connait ces derniers temps des embouteillages monstres.

Ce qui a encore écoeuré et scandalisé à la fois, c’est le fait que cette scène macabre et déplorable, s’est en effet déroulée pendant les heures de pointe en début de la soirée.
C’est-à-dire, quelques minutes seulement après que la SNEL ait coupé le courant électrique qu’elle a ensuite rétabli au plus vite juste après que ces assaillants aient pris la poudre d’escampette ; emportant ainsi derrière eux tout leur butin dont le montant global demeure jusque-là un mystère.

Les uns, dans leur fuite, ont pris la direction de Toulouse tandis que les autres, celle menant vers le quartier Mikalukudi à Soyo.

Cependant, la population ayant vécu de visu cette scène pointe un doigt accusateur en direction de la SNEL qui, selon elle appuyée par la société civile locale, aurait favorisé la tâche à ces malfrats sans foi ni loi. Car, selon elle, il est vraiment inconcevable de voir ces hors-la-loi effectuer leurs opérations louches aussitôt que cette entreprise ayant seule le monopole de la gestion, la distribution et la commercialisation de l’électricité en RD. Congo, ait plongé tout le rond-point Buima dans le noir pour enfin l’éclairer de nouveau après que ces mécréants aient accompli leur mission.

Pour les populations environnantes, cette malheureuse coïncidence cacherait beaucoup de choses.

Une autre agglomération de la province qui était la cible des bandits armés, a été sans nul doute le poste frontalier de Lufu situé dans le territoire de Songololo.

D’après nos sources concordantes, une dizaine de maisons ont été visitées, le même week-end, par des cambrioleurs armés des fusils calibres 12 et vêtus tous en tenues des forces de l’ordre.

Sans pitiés, ces derniers ont vidé toutes ces maisons de leurs contenus. Et parmi les victimes, un changeur des monnaies répondant au nom de Noble Claude Nzinga qui, suite à sa résistance manifeste, a été logée d’une balle dans la jambe. Il y a été évacuée urgemment et conduit nuitamment à l’hôpital de l’IME/Kimpese où il est encore internée pour des soins appropriés.

Même son de cloche à Kwilu-Ngongo où, a-t-on appris des sources dignes de foi, une femme d’un gérant d’une boutique de la place, a reçu, de la part de ces malfrats, une balle dans l’une de ses jambes au moment où elle voulait intervenir aux menaces que l’on faisait subir à son mari.

Au vu de ces quelques exemples des cas d’insécurité qui sévissent présentement sur l’ensemble du Kongo Central, la population traumatisée qui ne savent plus sur quel pied se tenir encore, lance un cri d’alarme aux responsables des services de l’ordre, de sécurité et des renseignements de leur venir en aide.

Surtout lorsqu’on sait que tous ces bandits à mains armées opèrent chaque nuit en se déguisant en agent de l’ordre. Ces derniers qui, du reste, sont censés d’assurer comme il se doit sa protection.

Les décideurs de cette province qui sont interpellés, sont donc appelés à multiplier beaucoup d’efforts afin d’arriver à appréhender toutes ces bandes qui écument la paix à travers le Kongo Central et, par ricochet, les mettre hors d’état de nuire.

Entre autres en peaufinant des stratégies nouvelles susceptibles à les anéantir avec facilité.

Dieudonné MUAKA DIMBI 

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